Plus

    Derniers articles

    Tragédie à Longuenesse : les ravages d’un incendie meurtrier 

    Dans la nuit du 4 au 5 décembre, une...

    Dunkerque : bientôt la fin des pros­pec­tus publicitaires ?

    A partir du 1er février 2023, l’autocollant « Oui...

    Au Groenland, la fonte des glaces est proche du point de non-retour

    Selon une étude publiée dans la revue Geophysical Research...

    O’Tera : l’exemple à suivre pour une meilleure rému­né­ra­tion des producteurs ?

    O’Tera, installé dans le quartier de Wazemmes à Lille, se distingue par son enga­ge­ment en faveur du circuit court. Le magasin de proximité travaille direc­te­ment avec des pro­duc­teurs locaux, garan­tis­sant une juste rému­né­ra­tion et des prix équi­tables pour les clients.

    « Un marché super plutôt d’un super­mar­ché » : a seulement 23 ans, Louis Agache incarne l’esprit jeune et dynamique qui anime O’Tera, un magasin de proximité situé dans le quartier de Wazemmes à Lille. Depuis deux ans, il est le gérant et sous sa direction, la boutique s’est imposée comme un acteur incon­tour­nable de la scène locale, spé­cia­li­sée dans le circuit court et les produits frais.

    Chez O’Tera, le circuit court est une véritable phi­lo­so­phie, qui pri­vi­lé­gie la proximité entre le pro­duc­teur et le consom­ma­teur. « Un produit est considéré comme circuit court dès lors qu’il est livré par l’in­ter­mé­diaire d’une seule personne, voire zéro », explique Louis. « Nous tra­vaillons direc­te­ment avec des pro­duc­teurs locaux, sans passer par une centrale d’achat classique. Cela garantit non seulement la fraîcheur des produits, mais aussi une juste rému­né­ra­tion pour les pro­duc­teurs », ajoute-​t-​il avec conviction.

    Cette approche engagée se traduit par des relations pri­vi­lé­giées avec les pro­duc­teurs de la région. « Le pro­duc­teur se déplace en magasin », précise Louis. « Cela nous permet de maintenir des liens étroits avec nos par­te­naires et de pro­mou­voir une économie locale et res­pon­sable », ajoute-t-il.

    Pourtant, cette démarche ne se limite pas aux fron­tières des Hauts-​de-​France. O’Tera s’ap­pro­vi­sionne également en France pour certains produits introu­vables loca­le­ment. Un seul bémol noircit ce commerce utopique : les fruits exotiques, tels que la mangue, l’ananas et le fruit de la passion, viennent en bateau. O’Tera tente « d’être vertueux en inter­di­sant les trans­ports aériens », souligne Louis.

    Bonne nouvelle pour le porte-monnaie

    Ce qui distingue vraiment O’Tera de la grande dis­tri­bu­tion, c’est son enga­ge­ment en faveur d’une répar­ti­tion équitable des revenus. « Chez Otera, 70 % du prix doit revenir au pro­duc­teur », déclare fièrement le gérant. « C’est largement au-​dessus des modèles de la grande dis­tri­bu­tion, où souvent moins de 40 % du prix final revient au pro­duc­teur », ajoute-t-il.

    Cette approche trans­pa­rente et solidaire se répercute sur les clients, qui béné­fi­cient de produits de qualité à des prix justes. « Même si le pro­duc­teur fixe son prix, il a tout intérêt à ce qu’il soit au plus bas pour préserver ses ventes et garder ses par­te­na­riats », explique Louis. Cela se traduit par des prix bas en adé­qua­tion avec le marché actuel.

    Avec huit magasins autour de Lille et trois nouveaux magasins ouverts en France en fin d’année 2023, à Brest, Mérignac et Fréjus, O’Tera poursuit son expansion tout en restant fidèle à ses valeurs. « Nous sommes bien implantés dans la région lilloise, mais nous avons également des projets d’ou­ver­ture à Nice cette année », révèle Louis, confiant en l’avenir de son entreprise.

    O’Tera incarne une nouvelle vision du commerce de proximité, alliant qualité, enga­ge­ment social et respect de l’en­vi­ron­ne­ment. Grâce à des pratiques com­mer­ciales éthiques et res­pon­sables, Louis Agache et son équipe démontrent qu’il est possible de faire du commerce autrement, en plaçant l’humain et la planète au cœur de leurs préoccupations.

    Le musée Magritte fait déjà peau neuve. Un nouveau visage qui séduit

    Après six mois de travaux, le musée Magritte a...

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution...

    Street Art : deux artistes qui égayent les quartiers

    Dans les rues de Bruxelles, le street art s’exprime...

    Contrepoint n°28

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution a été votée par le gouvernement belge. Une avancée historique qui devrait aider les travailleuses...

    Le Cabaret Mademoiselle : des show incan­des­cents où les éti­quettes n’ont pas leur place !

    Néons violets, murs tapis de noir et petite scène étriquée, au Cabaret Mademoiselle, chaque week-end, la salle est rythmée par des perfomances plus détonnantes...

    Bruxelles, ville 30 km/​h : toujours une bonne idée ?

    Mise en place en 2021 par la ministre écologiste de la Mobilité, Elke Van Den Brandt, la zone de circulation à 30 km/h est...