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    Péage : un ticket plus cher pour des Français toujours plus en colère

    Cette année encore, au 1er février 2025, la note s’est alourdie aux abords des péages pour les auto­mo­bi­listes de l’Hexagone. Cette nouvelle taxe du ticket, infé­rieure à 1%, avait été annoncée par le ministère des Transports en décembre 2024. Elle se veut aussi moins impor­tante que l’actuelle pro­gres­sion de l’inflation, que la Banque de France estimait à 1,5% en 2025. Les usagers pointent doré­na­vant le reçu de leur ticket, non sans agacement.

    Une fois à l’arrêt, à hauteur des portiques, vous présentez le ticket cartonné à la borne de paiement, validant votre sortie de l’autoroute. Il est ensuite avalé par la machine qui affiche le nouveau montant à régler pour votre trajet. Gonflé de quelques centimes sup­plé­men­taires, le ticket de péage a subi une hausse moyenne de 0,92% depuis le 1er février. Cette aug­men­ta­tion modérée diffère en fonction des régions et réseaux auto­rou­tiers. Le conces­sion­naire Sanef par exemple, qui exploite son réseau sur les auto­routes A1, A4, A16 et A26, applique une maigre réduction de 0,07% (0,85%) par rapport à la moyenne nationale. Ainsi, chaque société auto­rou­tière établit les tarifs de ses péages en adé­qua­tion avec la réglementation.

    L’évolution de ce montant supérieur inter­vient dans le cadre de la révision annuelle des contrats prévue entre l’État et les sociétés d’ex­ploi­ta­tion des auto­routes, en étudiant la courbe de l’inflation. Les tarifs sont rené­go­ciés au 1er février de chaque année.

    « Une bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des Français » ?

    « L’augmentation des tarifs de péage en 2025 sera la plus faible depuis 2021 ». Une décla­ra­tion de François Durovray, ministre délégué en charge des Transports, qui répond aux aug­men­ta­tions consé­quentes recensées ces deux dernières années : un pic exor­bi­tant de 4,75% sur le ticket de péage de 2023 contre une légère retombée à 3% l’année pré­cé­dente. La crise infla­tion­niste aigüe était majo­ri­tai­re­ment res­pon­sable de ces fluctuations.

    Contre toute attente, le ministère des Transports qualifie cette montée des prix cyclique de « bonne nouvelle pour le pouvoir d’achat des Français ». Une aug­men­ta­tion, certes modeste en com­pa­rai­son de la flambée des prix les années passées, qui n’est cependant pas au goût des conduc­teurs réguliers et occa­sion­nels de l’autostrade, qui déplorent, agacés, une énième hausse toujours plus sys­té­ma­tique et arbi­traire des prix.

    Un montant plus onéreux évité

    Ce nouvel ajus­te­ment participe au finan­ce­ment des travaux et à l’entretien permanent de l’in­fra­struc­ture auto­rou­tière. Outre l’inflation, il est calculé sur la base des plans d’investissement des sociétés conces­sion­naires, évalués à hauteur de 10,3 milliards d’euros pour l’année en cours. Ces mêmes sociétés d’exploitation avaient d’ailleurs menacé de faire davantage grossir les tarifs appliqués aux usagers pour honorer une nouvelle taxe sur la tran­si­tion éco­lo­gique du réseau auto­rou­tier d’une valeur de 450 millions d’euros.

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