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    Pierre Dubreuil : hommage en noir et blanc au pho­to­graphe lillois

    Avis aux pas­sion­nés de pho­to­gra­phie ! L’exposition « Pierre Dubreuil – tableaux pho­to­gra­phiques », ouverte en octobre 2022 au Palais des Beaux-​Arts de Lille, ferme ses portes à la fin du mois. L’occasion de (re)découvrir le travail de cet artiste, pur produit de la région.

    Amour de l’art plus qu’amoureux de l’appareil photo, Pierre Dubreuil avait une ambition : celle de prouver que la pho­to­gra­phie était un art à part entière, au même titre que la peinture. Entre portraits, scènes de vie et paysages, l’exposition du Palais des Beaux-​Arts est la preuve de ce pari réussi. Dans une ambiance sobre et épurée, en bleu et gris, elle rend hommage à cet artiste en exposant 74 des 92 photographies.

    Vous avez dit Pierre Dubreuil ?

    Au tournant du XXe siècle, Pierre Dubreuil est un artiste pro­li­fique, influent, pionner de la nouvelle pho­to­gra­phie moder­niste. Il est même mon­dia­le­ment connu et reconnu par ses pairs.

    Pourtant, moins d’un siècle après sa mort en 1944, l’artiste est retombé dans l’oubli. Son nom ne vous dit peut-​être rien, et c’est normal. Ses œuvres et leurs négatifs ont été détruits par un bom­bar­de­ment lors de la Seconde Guerre mondiale. Mais grâce au travail de l’Américain Tom Jacobson, l’œuvre de l’artiste a pu être recons­ti­tuée et offerte, en 2020, au Palais des Beaux-​Arts de Lille. Une expo­si­tion inédite pour ce pho­to­graphe qui n’avait été exposé qu’une seule fois en France, au Centre Pompidou de Paris en 1987.

    La pho­to­gra­phie « The First Round » captive le visiteur. © Morgane Jean

    Une expo­si­tion hommage à l’occasion du 150e anni­ver­saire de sa naissance

    Au fil de l’exposition, le visiteur suit le parcours et l’évolution de l’artiste, riche en influences. Comme en témoigne le parcours de l’exposition, divisée en quatre chapitres : ses débuts pic­to­ria­listes à Lille, puis à Paris dans les années 1908 à 1910, à Bruxelles dans l’après-guerre et, enfin, ses œuvres moder­nistes dans les années 1930.

    Amateur de pho­to­gra­phie, c’est aussi l’occasion de découvrir des tech­niques oubliées : hélio­gra­vure, gomme bichro­ma­tée ou encore impres­sion à l’huile sur­prennent le regard du visiteur curieux. Le résultat est parfois sur­pre­nant, et les personnes pho­to­gra­phiées inou­bliables. A l’image du regard mys­té­rieux de cet homme, cadré entre deux gants de boxe. Une photo coup de poing qui captive l’attention de celui qui s’apprête à quitter la salle.

    Infos pratiques

    Exposition jusqu’au 27 février au Palais des Beaux-​Arts de Lille 7€ – 4€ pour les tarifs réduits Nocturne le lundi 27 février de 19 h à 22 h. Entrée gratuite et sans réservation.

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