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    Quatre bonnes raisons de donner son sang en 2024

    L’Amicale pour le don de sang bénévole de Villeneuve‑d’Ascq (ADSB) s’est unie aux côtés des médecins de l’établissement français du sang (EFS), mercredi 10 janvier, au Forum des Sciences de Villeneuve‑d’Ascq, pour la première collecte de sang de l’année 2024. Si la pratique est ancienne, les dons du sang eux, sont toujours indis­pen­sables, voici quatre bonnes raisons d’aller donner son sang cette année !

    Des dons vitaux pour 1 million de malades chaque année

    Françoise Catoire, secré­taire et doyenne de l’ADSB de Villeneuve‑d’Ascq, explique : « C’est important pour les malades, les acci­den­tés ou autres » . En effet, selon l’EFS, les dons de sang per­mettent d’aider la vie d’environ un million de malades, chaque année, en France. « Aujourd’hui, on attend 135 personnes, mais avec le froid et le premier jour des soldes en parallèle, on espère voir au moins 100 personnes. » Les poches de sang récoltées per­mettent d’aider des personnes qui souffrent d’hémorragies, de maladies du sang, de dré­pa­no­cy­toses* ou encore de cancers.

    C’est le premier pas qui compte

    Comme le dit Françoise, « c’est le premier pas qui compte, on a de plus en plus de personnes qui donnent leur sang pour la première fois, notamment des jeunes » , et pour cause, dans la salle de pré­lè­ve­ment, Maxence Pouvreau, un jeune homme de 21 ans, donne son sang pour la première fois. « J’ai vu l’affiche au travail et je me suis dit pourquoi pas, ça sert toujours de donner son sang » , explique Maxence, enjoué par cet acte bénévole. Quand on lui demande si la collation fait partie de ses moti­va­tions, il ne se fait pas attendre : « Bien sûr, ça fait un repas gratuit ! » . Satisfait, il conclut : « Je pense redonner mon sang à l’avenir ! »

    Pierre-​Olivier Denoeux, médecin de l’EFS, accom­pagne Maxence Prouveau ? lors de son premier don de sang. ©L. MACE-LAPEYRERE

    Une poche de sang pour trois utilisations

    Pierre-​Olivier Denœux, Médecin à l’EFS, expose les uti­li­sa­tions diverses d’une poche de sang. « Le sang collecté est envoyé en labo­ra­toire, où chaque poche de sang est divisée en trois parties. Une première partie est utilisée pour faire des concen­trés de globules rouges afin de soigner l’anémie. Une deuxième partie est utilisée pour faire des plasmas, destinés à la fabri­ca­tion de médi­ca­ments. La dernière partie est pour les pla­quettes. À titre d’exemple, il nous faut huit donneurs d’un même groupe sanguin pour faire une poche de concentré pla­quet­taire. »

    Des condi­tions d’accès pour tous et toutes

    Tout le monde peut donner son sang, quelle que soit son orien­ta­tion sexuelle, ce qui n’était pas le cas y a quelques années. Une condition : ne pas avoir plus d’un par­te­naire sexuel dans la période de don pour éviter les maladies sexuel­le­ment trans­mis­sibles (MST). D’autres critères sont requis pour devenir donneur, Pierre-​Olivier Denœux précise : « On peut être donneur si on a entre 18 et 70 ans, avec un poids compris entre 50 kg minimum et 130 kg maximum. La prise de rendez-​vous est conseillée, car cela permet de répartir les visites et de ne pas créer de file d’attente. » . Les pro­chaines collectes de l’ADSB auront lieu trois fois par mois, tout au long de l’année. Pour retrouver les dates et les lieux des collectes de don de sang : https://​dondesang​.efs​.sante​.fr

    *Maladie génétique très répandue qui affecte l’hémoglobine des globules rouges et provoque : anémie, risques d’infection, etc.

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