Plus

    Derniers articles

    Festival Supernova : au son des tirs de roquettes

    C’était le festival le plus attendu en Israël, qui...

    Malaise cardiaque d’un ado­les­cent pendant le bac à Lille : deux enquêtes sont ouvertes

    Le mardi 21 mars dernier, un adolescent de 19...

    Qu’est-ce qui change à partir du 1er mars ?

    Allons-​nous vers un « mars rouge » ? C’est ce que pré­tendent certaines personnes face aux multiples chan­ge­ments qui s’opéreront dès le 1er mars. Mais concrè­te­ment, qu’est-ce qui va changer pour nous ?

    Ça y est. Après un mois de janvier inter­mi­nable et un mois de février raccourci, le mois de mars arrive. Il s’accompagne de plusieurs nouvelles mesures qui seront mises en vigueur dès le premier jours du mois. Certains craignent un « mars rouge » face à l’inflation qui ne recule pas. En effet, c’est le premier de ces chan­ge­ments : une probable hausse des prix dans les supermarchés.

    Une hausse du prix des courses ?

    Les négo­cia­tions entre pro­duc­teurs, trans­for­ma­teurs et dis­tri­bu­teurs s’achèvent le 1er mars. On annonce alors qu’une hausse des prix sur les rayons va se faire ressentir pro­gres­si­ve­ment. L’Institut national des sta­tis­tiques (Insee) confirme que cette aug­men­ta­tion est déjà réelle. En janvier 2023, les prix de l’alimentation avait augmenté en moyenne de 13% en un an. Plusieurs raisons expliquent cette hausse. D’abord, la loi Egalim 2 pro­mul­guée à la mi-​octobre 2022 assure doré­na­vant une meilleure rému­né­ra­tion des pro­duc­teurs. Les prix des matières premières agricoles ne sont alors plus négociées et la hausse était donc à prévoir.

    D’autres raisons inat­ten­dues s’ajoutent à la liste : la guerre en Ukraine, ou encore le réchauf­fe­ment cli­ma­tique qui détruit les récoltes. Sans oublier le prix de l’énergie pour les indus­triels de toute la chaîne de pro­duc­tion, trans­for­ma­tion et dis­tri­bu­tion qui augmente également.

    Pour ce mois de mars, une nouvelle hausse est attendue à celle déjà présente. Il s’agit du moment de l’année où les négo­cia­tions vont de bon train entre les pro­duc­teurs, trans­for­ma­teurs et dis­tri­bu­teurs. Avec l’inflation qui s’ajoute, tous semblent croire que ce sera bien un « mars rouge » qui attend les consommateurs.

    Le gou­ver­ne­ment s’est cependant voulu rassurant à ce sujet. Selon le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, « il faut arrêter de jouer avec les peurs des Français. Il n’y aura pas de mars rouge ». La peur s’est pourtant déjà bien installée. Des super­mar­chés ont vu leurs rayons se vider rapi­de­ment le week-​end dernier.

    Le prix du carburant plafonné

    Il s’agit là d’une autre mesure qui sera mise en vigueur dès le 1er mars. Le patron de TotalEnergies a annoncé qu’un bouclier tarifaire sera mis en place dans toutes les stations essences. Le prix est alors fixé à 1,99€ pour le diesel (mais pas le diesel Excellium) et l’essence (excepté le SP98). Cela concerne 3 400 stations-​service. Ce pla­fon­ne­ment avait déjà été mis en place dans les stations des auto­routes depuis le 25 janvier. Les autres entre­prises proposant de l’essence ont, quant à elles, décidé de ne pas s’aligner sur cette offre.

    Le prix du paquet de cigarette augmente

    Certains fabri­cants de tabac ont décidé d’augmenter le prix du paquet de ciga­rettes à compter du 1er mars. Certaines marques fran­chissent même la barre des 11 euros, même des marques de référence comme Philip Morris ou Marlboro. Des aug­men­ta­tions consé­quentes qui vont de 50 centimes à un euro. Parmi elles, on constate :

    • Marlboro Crafted Red (20 unités) : 11 euros contre 10 euros avant
    • Lucky Strike Bleu (20 unités) : 10,50 euros contre 10 euros avant
    • Philipp Morris Bleue (20 unités) : 11 euros contre 10,20 euros avant
    • Camel Essential (20 unités) : 10,60 euros contre 10 euros avant
    • Winston Classic (20 unités) : 10,60 euros contre 10 euros avant

    Et plein d’autres encore…

    Le démar­chage télé­pho­nique davantage encadré

    L’objectif du gou­ver­ne­ment est simple : lutter contre le démar­chage télé­pho­nique. À partir du 1er mars, un décret entrera en vigueur pour encadrer le démar­chage abusif et lutter contre les pratiques frau­du­leuses. Il ne sera donc plus possible pour les démar­cheurs d’appeler les consom­ma­teurs sur certaines plages horaires :

    • Avant 10h et après 20h
    • Entre 13h et 14h
    • Les week-​ends
    • Les jours fériés

    Si le démar­cheur viole cette légis­la­tion, il peut encourir une amende de 75 000 euros pour une personne physique et 375 000 euros pour une personne morale.

    Et bien d’autres mesures…

    D’autres chan­ge­ments arri­ve­ront le 1er mars. Par exemple, le taux du prêt accession d’Action Logement va tripler et sera porté à 1,5% au lieu de 0,5%, une mauvaise nouvelle pour les emprun­teurs. Par ailleurs, certains Franciliens pourront béné­fi­cier d’un rem­bour­se­ment partiel de leur Pass Navigo. Une manière de dédom­ma­ger certains uti­li­sa­teurs du réseau RATP après les nom­breuses per­tur­ba­tions des derniers mois.

    L’Union euro­péenne esseulée, avec l’Allemagne pour cœur malade

    L'Europe peine à surmonter chacune des crises successives que...

    Au Parlement néo-​zélandais, des députés maoris font un haka en signe de protestation

    Des députés du parti maori ont interrompu une session...

    « Je me suis seulement fait rem­bour­ser mes frais de déplacement »

    A la barre du tribunal de Lille, une affaire...

    Contrepoint n°32

    Vivez la magie de Noël à Lille ! 

    Qui dit Noël dit souvent marché de Noël. Les villes commencent à se parer de guirlandes, de sapins immenses et de couleurs qui émerveillent...

    Sur la route de l’exil, les bénévoles au secours des migrants

    Depuis la fin des années 1990, Calais est devenu l’un des principaux points de tension migratoire en Europe. Plus de trente ans plus tard,...

    Le bras de fer entre les asso­cia­tions et l’État

    Depuis des années, les associations humanitaires et les autorités s’affrontent autour de la gestion des camps de migrants. Tandis que l’état multiplie les mesures...