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    Reportage dans une épicerie bio qui cherche à modérer ses prix

    On entend beaucoup parler de l’importance de manger bio, malgré les coûts élevés des produits issus de cette agri­cul­ture. Mais que faire lorsque l’inflation frappe de plein fouet ? Le magasin Biocoop de la rue Solférino propose des solutions à ses clients.

    « Bon plan ! » nous promet le tableau d’affichage à l’entrée de la Biocoop, rue Solférino, à Lille. Par ces temps d’inflation, le magasin bio a mis en place des mesures pour sta­bi­li­ser les prix.

    Un stand avec des articles « soldés » nous propose une sélection des produits du quotidien : un kilo de pâtes à 3,95€, la sauce tomate à 1,59€, un litre de jus d’orange à 2,99€ et des biscuits à 1,76€.

    Olivier, le res­pon­sable du rayon, nous explique : « On a pu activer des remises sur certains produits, tout en restant dans la concur­rence. D’autres coûts ont aussi été plafonnés par la centrale. Ce sont les produits avec la démar­ca­tion « prix engagés » ».

    Parmi ces derniers, on retrouve : 150 g de lardons à 3,65€, six fromages frais nature à 2,20€, un litre de lait demi-​écrémé à 1,25€, 350g de moutarde de Dijon à 2,65€. Des « bons plans » s’appliquent aussi aux fruits et aux légumes, avec des bananes à 2,09€/kg, des pommes à 2,99€/kg, des carottes à 2,30€/kg et des pommes de terre à 1,99€/kg.

    Un chan­ge­ment de consommation

    Pour Inès, une étudiante, un choix s’impose : « Manger bio est important pour moi. Je ressens de plus en plus les effets de l’inflation. Je vais donc modifier ma consom­ma­tion, manger moins de viande, par exemple. »

    Les remises ont fait une dif­fé­rence pour certains clients. « J’ai des problèmes d’intestins, ce qui m’oblige de manger bio » nous confie Christine, retraitée. « À cause de l’inflation, j’ai commencé à prendre davantage de produits bio en promotion. »

    D’autres affirment devoir modifier leur consom­ma­tion des produits issus de l’agriculture bio­lo­gique. « L’inflation a réduit le choix de produits que je peux me permettre d’acheter », affirme Éric, enseignant-​chercheur et client régulier chez Biocoop Solférino. Vira, une acheteuse occa­sion­nelle, partage le même sentiment : « À l’exception des fruits et des légumes, je ne consomme pas souvent bio. Mais à cause des hausses des prix, j’en achète encore moins. »

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