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    Salon de l’Etudiant 2024 : des étudiants désorientés

    Le salon du lycéen et de l’étudiant ouvre ses portes ce jeudi 18 jusqu’au samedi 20 janvier, au Grand Palais de Lille. Malheureusement, l’orientation n’est pas innée chez tous les étudiants. Beaucoup d’entre eux peinent à trouver leur voix, et c’est justifié.

    Le mythique salon de l’Etudiant fait son grand retour cette année à Lille. Des repré­sen­tants de nom­breuses for­ma­tions seront présents pour aiguiller tous les étudiants qui en ont besoin. Les trois jours seront rythmés par des confé­rences sur dif­fé­rents sujets : choisir ses spé­cia­li­tés au lycée, comment choisir son domaine d’étude après le bac ? Mais aussi des confé­rences sur les métiers du droit et de la santé. Enfin, une confé­rence sera dédiée à éclairer les parents sur la procédure d’admission Parcoursup.

    Un programme copieux qui, mal­heu­reu­se­ment, ne contribue pas plei­ne­ment à éclairer les étudiants. Beaucoup sont déso­rien­tés et res­sentent une pression sociale concer­nant leur propre avenir. Près de 64% des 18 – 25 ans disent ne pas savoir ce qu’ils sou­haitent faire plus tard, d’après une étude de Kaspersky réalisée en 2020. 19% des répon­dants ont reconnu ne pas être certains d’avoir pris la bonne décision en matière d’orientation.

    La pression de la bonne orientation

    Ce sentiment a plusieurs raisons. Dès qu’un étudiant cherche des ren­sei­gne­ments sur les options qui s’offrent à lui, il est bombardé d’informations dif­fé­rentes. Parmi les écoles, les uni­ver­si­tés, l’ins­crip­tion à Parcoursup (ou non), les concours, les frais d’ins­crip­tion et les oppor­tu­ni­tés à l’é­tran­ger, l’é­tu­diant doit trouver la voie qui lui convient en assi­mi­lant ces infor­ma­tions provenant de dif­fé­rents éta­blis­se­ments. Il y a tellement de données à prendre en compte qu’il ne sait pas par où commencer. Généralement, lorsque nous avons l’impression qu’une tonne de tâches reste à faire, l’inaction s’installe, puis la culpa­bi­lité et le stress. Lorsqu’un ado­les­cent essaie d’élaborer un plan pour son orien­ta­tion scolaire et pro­fes­sion­nelle, il tente de donner un sens à son avenir tout en étant influencé par plusieurs contraintes exté­rieures. On peut citer, parmi elles, la volonté des parents de choisir un métier très précis au détriment de la volonté de leur enfant. Le cumul de ces défis peut mettre en péril le bien-​être psy­cho­lo­gique de l’adolescent, et inten­si­fier ses sen­ti­ments d’impuissance, de frus­tra­tion, de fatigue, de nervosité.

    L’auto-censure pour des lycéens perdus

    Les lycéens et étudiants vont parfois jusqu’à s’auto-​censurer, évitant de postuler pour certaines for­ma­tions de peur de ne pas être à la hauteur ou de ne pas trouver leur place. Plusieurs incer­ti­tudes peuvent les amener à remettre en question leurs propres com­pé­tences et leur capacité à réussir dans une formation. Par exemple, ils peuvent être embar­ras­sés si la situation éco­no­mique de leur famille ne permet pas d’intégrer l’école qui les intéresse. L’orientation peut être source de conflits familiaux dans certains cas si les parents insistent pour que leur enfant poursuive une carrière spé­ci­fique, comme la médecine.

    Les poli­tiques d’o­rien­ta­tion devraient enseigner aux étudiants comment se posi­tion­ner sur le marché du travail et ajuster en per­ma­nence leurs com­pé­tences pro­fes­sion­nelles. Il est essentiel d’ap­prendre à dédra­ma­ti­ser, sachant que la réorien­ta­tion pro­fes­sion­nelle peut se produire plusieurs fois au cours de sa carrière. L’important réside dans la capacité à rebondir après une déception professionnelle.

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