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    Séisme au Maroc : trois ini­tia­tives qui donnent de l’espoir

    Le violent séisme qui a secoué le maroc a ému le monde entier. Dans les Hauts-​de-​France, de nombreux points de collecte ont été mis en place pour aider au plus vite le peuple marocain. Nous sommes allées à la rencontre de trois groupes de bénévoles.

    Une cou­tu­rière lilloise collecte pour les marocains et leurs animaux

    Encore quelques jours et Nadjah Ouali recevra l’autorisation pour envoyer sa collecte de dons aux victimes du séisme marocain. Enfin, elle l’espère. La créatrice et cou­tu­rière a rendez-​vous en début de semaine prochaine avec la maire de Lille. Son but est d’envoyer par camions des vêtements qu’elle a récoltés auprès de ses marques par­te­naires et dans son propre atelier. La fon­da­trice de l’association Fou de Coudre fondée en 2017 n’a pas attendu pour se mobiliser et venir en aide aux nom­breuses victimes des secousses meur­trières. Elle a réussi à obtenir la col­la­bo­ra­tion de marques de vêtements déjà engagées dans son projet de recyclage, dont plusieurs de ses boutiques se trouvent à Lille et ses alentours. La Ligue pro­tec­trice des animaux s’est associée à son tour avec Nadjah, profitant de la proximité de leurs entrepôts pour joindre à sa collecte une aide de produits ali­men­taires et vétérinaires.

    Pharmaciens et médecins sont venus en aide, avec des dons de médi­ca­ments et de matériel médical. © S. Krumenacher

    À Roubaix, la com­mu­nauté est soudée

    Pour les Roubaisiens, pas question de rester les bras croisés après le séisme. Que ce soit l’assureur ou le phar­ma­cien, tous sont venus voir Fatiha Touimi, direc­trice du comité de quartier Servir à Roubaix, avec l’envie d’aider. D’origine marocaine, avec de la famille près de Marrakech, Fatiha a été dévastée par les récents évé­ne­ments. « Sur le moment j’étais sous le choc, je n’ai pas pu agir sur le moment. Mais en voyant des personnes de toutes religions avec l’envie d’aider, je suis passée à l’action », raconte-​t-​elle. En contact avec des asso­cia­tions sur place, les besoins urgents et à long terme ont pu être clai­re­ment iden­ti­fiés. « Maintenant, il n’y a plus tant besoin de denrées ali­men­taires et de vêtements. On collecte des cou­ver­tures, du matériel scolaire, et surtout des médi­ca­ments. » Les dons d’argent restent aussi essen­tiels, afin de financer les trans­ports des collectes, et acheter ce dont ils ont réel­le­ment besoin.

    Image d'un camion avec des bénévoles le remplissant.
    Des bénévoles rem­plissent un camion de dons pour le Maroc. © C. Bouafassa

    Les sup­por­ters de Bollaert ont du cœur

    « On se doit de les aider ! ». Tout comme Brahim Koujane, maire adjoint de la ville d’Avion, une cin­quan­taine de bénévoles se sont réunis ce mardi, aux abords du stade Bollaert à Lens. Un match de foot amical a été organisé entre l’équipe du Maroc et celle du Burkina Faso, l’occasion pour les asso­cia­tions de récolter un maximum de dons suite au séisme marocain. Un semi-​remorque de 33 tonnes sta­tion­nait sur le parking du stade. Les bénévoles arborant fièrement le maillot du Maroc sur le dos se sont succédés pour récolter les dons des sup­por­ters. Des cou­ver­tures, des médi­ca­ments et des couches pour bébés, les dons relatifs à la survie ont rempli peu à peu le poids lourd. Oum Kalthoum Chagar, pré­si­dente d’une asso­cia­tion locale, témoigne, la voix trem­blante : « la situation presse et notre aide doit abso­lu­ment perdurer pendant plusieurs mois ». Le camion partira ce samedi et entamera un long trajet afin d’atteindre les villages marocains les plus reculés.

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