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    Séries Mania 2025 : Jonathan Cohen était l’invité d’honneur de la 8ème édition du festival

    L’acteur et humoriste, Jonathan Cohen a donné une mas­ter­class excep­tion­nelle devant 1380 spec­ta­teurs, ce 22 mars. L’occasion pour lui de revenir sur ces rôles cultes et les coulisses.

    Dès l’annonce de son nom par le jour­na­liste Renan Cros, Jonathan Cohen a été ovationné par le public venu en nombre au théâtre du Nouveau Siècle. Fidèle à son énergie débor­dante, il n’a pas pu s’empêcher de chauffer la salle : « Comment ça va Lille ? » , lance-​t-​il d’entrée de jeu. Il enchaîne direc­te­ment avec l’une de ses répliques cultes issues de La Flamme : « Mojito. Que se paso ? Ol del paso ? No no José, No no José », repris en choeur par l’au­dience. « J’ai appris dans la voiture en venant qu’il y avait 1380 personnes. Je pensais qu’on serait 100, 200 pas plus. Vous êtes fous ! Je suis très heureux d’être là ! », confie l’humoriste surpris par la taille de la salle. Une décla­ra­tion qui lui vaut une nouvelle salve d’applaudissements.

    « Je n’avais pas l’am­bi­tion de devenir acteur »

    Avant d’évoquer ses rôles cultes, l’acteur est revenu sur sa décou­verte tardive du théâtre. « Avant, je vendais des fenêtres, je faisais du porte à porte, explique-​t-​il. Mais j’avais envie de changer. J’assiste à un cours de théâtre grâce à un ami qui en faisait déjà. Je participe à un cours d’improvisation et j’ai une vraie révé­la­tion. » Porté par cette révé­la­tion, il décide de tout quitter pour se consacrer plei­ne­ment à cette nouvelle passion. « Mon seul rêve, c’était de faire ces cours de théâtre. À l’époque, je n’avais pas l’ambition de devenir acteur ou quoi que ce soit. Je voulais m’amuser avec des gens pas­sion­nés et me cultiver. Je sentais que j’étais petit à petit en train de trouver ma place. Comme ce n’était pas pro­fes­sion­nel, il n’y avait pas de pression par­ti­cu­lière. » Une passion qui l’amènera fina­le­ment à réussir le concours du conser­va­toire et de se former à l’art de la comédie.

    Un homme aux multiples casquettes

    Jonathan Cohen ne se limite pas qu’à son rôle d’acteur. Il est aussi réa­li­sa­teur et pro­duc­teur de séries, notamment La Flamme et le Flambeau. « C’est intense quand tout s’en­chaîne. À peine un projet terminé, un autre commence aussitôt. Dans une journée, je peux en avoir quatre dif­fé­rentes : le matin j’écris ; l’après-midi je joue ; en fin de journée je pars en montage et le soir, je fais la promotion d’un film. C’est une grande chance malgré tout ! » Pour lui, il est essentiel de ne pas se res­treindre à un plan de carrière figé. « Je fais avant tout des choses qui m’amusent. J’ai une vraie liberté. J’accepte un projet parce qu’il me plaît, sans me poser de questions sur ma carrière ou l’impact que cela aura. Ce qui me permet de passer d’un film touchant et sérieux avec Leïla Bekhti, dans Ma Mère, Dieu et Sylvie Vartan, à un docu­men­taire tota­le­ment absurde sur un per­son­nage inventé avec Orelsan appelé Fucking Fred. »

    « C’était la première fois de ma vie qu’on me faisait confiance » : son rôle de Serge le Mytho

    Qui est Serge le Mytho ? Ce personne haut en couleurs fait sa première appa­ri­tion en 2015 dans la série Bloqués, aux côtés des rappeurs Orelsan et Gringe. « Kyan Khojandi (auteur et créateur de la série), après la fin de Bref, vivait chez moi, se souvient Jonathan Cohen. En discutant, on a imaginé ce per­son­nage de mythomane. Quand le tournage de Bloqués a commencé, Kyan m’a appelé et m’a dit sim­ple­ment que cela le ferait beaucoup rire que je vienne faire le mytho dans la série. » L’acteur débarque alors sur le plateau, sans script précis. « Il m’a sim­ple­ment dit de faire ce que je voulais, explique-​t-​il. C’était la première fois de ma vie qu’on me faisait confiance, et je ne le remer­cie­rai jamais assez pour cette oppor­tu­nité. Ça faisait peur et en même temps je me sentais incroya­ble­ment libre. » Le per­son­nage remporte un tel succès qu’il finit par avoir sa propre série, Serge le Mytho.

    L’énorme succès de la Flamme et le Flambeau

    « Marc ! », crie un spec­ta­teur en aper­ce­vant Jonathan Cohen. Son per­son­nage emblé­ma­tique dans La Flamme puis Le Flambeau est devenu une véritable référence en France. L’acteur ne s’at­ten­dait pas un tel engoue­ment. « On ne peut pas anticiper qu’une série va devenir culte, assure Jonathan Cohen. On la tourne, on s’amuse, on donne le meilleur de nous-​mêmes et ensuite, l’accueil du public nous échappe tota­le­ment. Mais quand les gens adorent, se l’approprient et qu’une blague que l’on a écrite devient un mème, c’est fou ! » La suite, Le Flambeau, n’était pourtant pas une évidence. « On savait qu’on voulait faire une suite, confirme le comédien. Le public était réceptif. Au départ, on avait imaginé une suite du Bachelor, mais en rem­pla­çant Marc par une femme et ses pré­ten­dants. Mais après cinq mois d’écriture, on s’est rendu compte que cela tournait en rond, que les situa­tions étaient trop simi­laires à la saison 1. On ne proposait rien de vraiment sur­pre­nant au public. » C’est fina­le­ment un chan­ge­ment d’auteurs qui fera la dif­fé­rence. « Ils me suggèrent l’idée de faire une parodie de Koh-​Lanta. On a tout jeté pour repartir à zéro. Il ne nous restait que six mois pour écrire la série. Cela a été un vrai défi d’écrire neuf épisodes de 35 min, mais on l’a fait. Et une fois de plus, le public a répondu présent », conclut Jonathan Cohen, sous les applau­dis­se­ments des spec­ta­teurs approu­vant cette dernière phrase.

    Une suite envisagée ?

    Depuis la diffusion de la saison 2 en 2022, la question d’une suite à La Flamme et Le Flambeau revient régu­liè­re­ment. Pour la première fois, Jonathan Cohen a répondu à cette éven­tua­lité :« En série, je ne pense pas. Mais sous la forme d’un film, peut-​être. Encore une fois, cette question est complexe. Ce ne serait pas un biopic de Marc, mais plutôt un film dans l’esprit de À Couteaux tirés, une sorte de Cluedo revisité ». Une décla­ra­tion qui a suscité immé­dia­te­ment l’en­thou­siasme du public.

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