Plus

    Derniers articles

    Pannes en série dans le métro lillois : les usagers à bout de patience

    Après les problèmes d’amiante détectés dans des ateliers d’entretien...

    Le phénomène « BookTok » booste les ventes de la rentrée littéraire

    La rentrée littéraire 2024 est marquée par une tendance...

    Séries Mania 2024 : Triomphe pour Arte avec “Rematch” et “Machine”

    Le rideau est tombé sur le festival "Séries Mania"...

    Thomas Deseur achève sa tournée par un Zénith de Lille complet

    L’humoriste nordiste Thomas Deseur célébrait ce 5 février la dernière date de sa tournée Bien au Zénith de Lille. Devant une salle comble, des surprises et des invités excep­tion­nels étaient au rendez-vous.

    Tel un roi de France, Thomas Deseur, assis sur son trône porté par quatre personnes, fait une entrée remarquée au Zénith de Lille, acclamé par la foule. Arrivé sur la scène, il démarre son spectacle avec auto­dé­ri­sion : « J’ai vrillé là, non ? », esquis­sant un rire général dans l’as­sem­blée. Tout au long du spectacle, Thomas Deseur se ques­tionne sur ce qu’il pourrait raconter de sa vie à ses spec­ta­teurs. Ce fil conduc­teur anime l’entièreté du spectacle. « Personnellement, je n’ai rien connu dans ma vie, alors je ne sais pas trop quoi vous raconter », raconte l’hu­mo­riste. Accompagné de son pianiste, il alterne chansons humo­ris­tiques et sketchs. Il évoque notamment ses ques­tion­ne­ments divers sur la vie en général dans sa chanson Pourquoi ? De nombreux éléments font référence à son rôle et ses inter­ven­tions dans les vidéos du youtubeur Amixem. « Je suis payé à monter des briques de Lego, j’ai un CDI pour ça, vous vous rendez compte ! », plaisante-​t-​il.

    Thomas Deseur a fait une entrée remarquée au Zénith de Lille. capture d’écran Instagram /©Paul Dufau

    Des invités inattendus

    Au milieu du spectacle, alors que Thomas a quitté la scène, une sil­houette apparaît. Arborant un faux crâne, Amixem fait son entrée surprise sur scène pour le plus grand plaisir du public. Après quelques minutes d’im­pro­vi­sa­tion, les deux amis se retrouvent sur scène. Place au sérieux, l’hu­mo­riste en profite pour remercier le célèbre youtubeur. « C’est grâce à toi que j’en suis là, merci pour tout. Je n’aurais jamais rempli un Zénith sans la visi­bi­lité que j’ai eue grâce à tes vidéos », déclare Thomas.

    Amixem était de la partie pour cette dernière date. Capture d’écran Instagram /​©Paul Dufau

    Finir sa tournée à Lille : toute une symbolique

    « Je viens du Nord. J’ai démarré ce spectacle au Spotlight de Lille. C’était sym­bo­lique de finir cette tournée dans la ville où tout a commencé. » Pour ce faire, il a souhaité partager sa scène avec neuf humo­ristes lillois avec qui il a commencé la scène. « Je leur offre une minute de Zénith chacun. Donc c’est parti pour le Toto Comedy Club », annonce-​t-​il. Ont défilé sur la scène : Gaëtan Petit, Tom Boudet, Yassine Bentayeb, Alban Parmentier, Karl Decamps, Lilia Benchabane, Léo Hardt, Mohamed Merabet et Jojo Bernard, pour le plus grand plaisir de la salle.

    Des remer­cie­ments émouvants

    « Dans le texte initial du spectacle, quand j’étais dans des petites salles, je parlais d’aller voir Michel Sardou au Zénith, mais ce soir, j’ai dû changer le texte et parler du Stade de France, car le Zénith, j’y suis, et c’est grâce à vous ! », s’adresse-​t-​il au public. Après avoir remercié ses équipes, la voix trem­blante, il adresse un message tout par­ti­cu­lier à ses proches présents ce soir-​là. « On vient d’une famille où on a besoin de sécurité. Il fallait que je fasse des études, etc. Quand je vous ai annoncé dans la cuisine que j’allais quitter mon travail pour devenir humoriste, vous n’avez pas dit non… », raconte-​t-​il avant de s’ef­fon­drer en larmes. Séquence émotion dans la salle…

    Après plus de 80 dates aux quatre coins de la France, en Belgique, en Suisse et au Québec, Thomas Deseur achève cette tournée et dit au revoir à ce spectacle qu’il jouait depuis plus de quatre ans. L’humoriste nordiste termine la soirée en livrant en exclu­si­vité le nom de son deuxième spectacle, Melon. Il parlera de lui et des expé­riences qu’il a vécues ces dernières années en tant qu’­hu­mo­riste. Blague ou réalité, on le saura très prochainement.

    Thomas Deseur : une notoriété croissante

    Fleurbaisien de naissance, Thomas Deseur est un Nordiste pur souche. Fan du RC Lens, il est aujourd’­hui connu pour son humour absurde et décalé. Il débute sur scène en 2018 au Spotlight de Lille, après avoir quitté son poste de chef de produit dans les objets connectés. En 2020, il gagne en notoriété en rem­por­tant le concours lancé par le youtubeur Amixem, « Embauche-​moi Amixem ». Parmi plus de 20 000 can­di­da­tures, il fait partie des 3 vain­queurs. Depuis, il réalise des vidéos qui comp­ta­bi­lisent des millions de vues chacune, où il construit par exemple l’un des plus grands Lego, sans pouvoir s’arrêter jusqu’à ce qu’il soit terminé. Il s’y fait remarquer pour son humour et ses inter­ven­tions spon­ta­nées. Aujourd’hui, il fait partie de ces nouveaux humo­ristes en pleine ascension.

    Wazemmes, le marché qui fait battre le cœur de Lille 

    Un marché gigantesque, des étals colorés, des odeurs de...

    Le Lillois et sa relation d’amour-​haine avec la météo

    A Lille, la météo n'est pas un simple sujet...

    La métropole lilloise n’a rien à envier à la Ville Rose

    En ce mois d’octobre, Lille se pare de rose...

    Contrepoint n°38

    Wazemmes, le marché qui fait battre le cœur de Lille 

    Un marché gigantesque, des étals colorés, des odeurs de poulet rôti qui se mêlent aux effluves d’épices du Maghreb : chaque dimanche jusqu’à 50...

    Le Festival ECOPOSS de l’université catho­lique de Lille fait son grand retour

    150 ans après sa création, l’Université catholique de Lille organise la deuxième édition de son festival tourné vers le futur, du 9 au 12...

    Dernier service, dernière fête : Grand Scène tire sa révérence rue de Béthune

    Samedi soir, le food court Grand Scène, au cœur de Lille, a vécu son ultime service avant de fermer définitivement ses portes. Quatre ans...