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    La Route du Rhum, une course trans­at­lan­tique en solitaire à la voile, entre Saint-​Malo et la Guadeloupe, est organisée tous les quatre ans et démarre le 8 novembre, son départ ayant été reporté. Cette année, une asso­cia­tion pro­mou­vant l’alternance, Walt, accom­pagne le skipper Keni Piperol dans cette aventure. Yves Hinnekint, président de l’association et président du groupe Talis, répond à nos questions.

    Qu’est-ce que Walt et pourquoi l’association participe à un événement comme la Route du Rhum ? 

    « Walt est une asso­cia­tion créée en novembre 2019, par les six membres fon­da­teurs. Elle est née de la volonté de réseaux d’écoles et de CFA, pour faire la promotion de l’alternance comme voie royale pour accéder à une formation et un emploi. Les membres fon­da­teurs… et bien­fai­teurs à l’origine sont les MFR (maisons fami­liales rurales), l’association des com­pa­gnons du devoir, l’AFTRAL, l’enseignement catho­lique, le groupe IGS, et le groupe TALIS. Ne pas laisser un jeune sans réponse dans son orien­ta­tion, et l’accès à la formation… tel est notre credo. Walt produit entre autres annuel­le­ment un guide du routard de l’alternant. Alors mettre l’apprentissage sur les voiles et les voiles sur l’apprentissage en accom­pa­gnant un jeune skipper nous est apparu comme une évidence. Quel meilleur support pour valoriser l’engagement, le dépas­se­ment de soi. De plus tout est appren­tis­sage en voile L’objectif simple est de mettre en valeur toutes les étapes néces­saires à cette course, de la concep­tion du bateau, à la prise en main du Class 40. Notre envie est d’embarquer les jeunes avec nous sur l’aventure du skipper, qui porte les valeurs de l’alternance. »

    Pourquoi avoir choisi d’accompagner le skipper Keni Piperol en particulier ?

    « Les ren­contres sont toujours éton­nam­ment simples. Didier Delpech, président du groupe Fore, en Guadeloupe, m’avait proposé de ren­con­trer un jeune skipper à haut potentiel, qui nour­ris­sait le rêve de prendre le départ de la mythique Route du Rhum. Après 15 minutes d’entretien, notre convic­tion était forgée. Rencontrer Keni suffit à com­prendre pourquoi il était le skipper idéal : jeune, passionné, mature, engagé, souriant, déterminé, posé… et en plus Guadeloupéen. Le voir, lui et son parcours, a suffi pour être convaincu. Tout est appren­tis­sage dans son cursus. »

    De quelle manière se maté­ria­lise ce partenariat ? 

    « Nous sommes sur un par­te­na­riat classique, où le bateau est mis à dis­po­si­tion pendant un an, sur un certain nombre de courses. À charge pour nous de trouver les sponsors finan­ciers. Convaincre parmi les membres de la com­mu­nauté de l’alternance, a été compliqué et simple à la fois…tant le projet pouvait sur­prendre et séduire mais ils se sont engagés dans l’aventure avec fougue. Certes nous avons accom­pa­gné le skipper dans le finan­ce­ment de son futur exploit, mais Keni aussi nous a accom­pa­gnés avec sa force de convic­tion, auprès des jeunes d’un grand nombre d’écoles et de centres de formation en appren­tis­sage… que l’alternance est une voie royale choisie pour une insertion pro­fes­sion­nelle réussie. »



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