Plus

    Derniers articles

    Bono et The Edge retracent la carrière du groupe U2 sur Disney+

    Le batteur et le chanteur du groupe de rock...

    Le musée de la fête foraine de Saint-​André : une capsule tem­po­relle avec vue sur l’enfance

    Implanté depuis 2019 à quelques minutes de Lille, le...

    Les tra­vailleurs de la pro­tec­tion de l’enfance en voie de détresse

    Arrêts de travail brutaux, débordement émotionnel, surcharge de travail,...

    Un défi, aussi dans le monde professionnel

    Si les cheveux bouclés sont souvent cachés c’est aussi parce que leurs pro­prié­taires n’ont jamais reçu les bons conseils d’entretien. Et pour cause, encore une grande majorité de coiffeurs n’est pas formée à s’occuper de ce type de chevelure. Gaby, coiffeuse chez Markus Paris, à Lille, raconte son expérience.

    Le manque de formation évident

    Les for­ma­tions spé­cia­li­sées pour les cheveux bouclés, frisés et crépus sont rela­ti­ve­ment récentes et peu nom­breuses en France, pour plusieurs raisons. D’abord le CAP Coiffure en France n’enseigne tra­di­tion­nel­le­ment pas les tech­niques spé­ci­fiques pour s’occuper des cheveux bouclés, frisés et crépus. Les coiffeurs apprennent prin­ci­pa­le­ment les tech­niques de défrisage et de lissage, mais pas comment couper et coiffer les cheveux texturés. Gaby, pro­fes­sion­nelle de la coiffure, explique que les for­ma­tions initiales com­prennent des ensei­gne­ments sur cheveux « souple ou lisse », plus rarement sur des cheveux texturés. « Il y a énor­mé­ment de coiffeurs qui ne savent pas coiffer les cheveux bouclés, donc il faut se former par soi-​même. » Malheureusement, ces for­ma­tions sont plus rares et donc onéreuses. Gaby a appris à coiffer les cheveux bouclés en débutant son appren­tis­sage dans un salon « multi-​ethnique ». Selon elle, le cheveu texturé est encore trop déprécié dans le monde de l’esthétique « il est perçu comme difficile, alors que c’est sim­ple­ment un cheveu qui se coiffe et se coupe dif­fé­rem­ment. C’est une coupe dans l’espace et dans le volume naturel de la boucle. »

    Un souffle de renouveau grâce à l’ouverture de salons spécialisés

    De plus en plus de salons spé­cia­li­sés dans le soin des cheveux bouclés voient le jour, pour répondre à la demande crois­sante. Ici, on ne ressort pas avec un brushing, mais avec ses boucles sublimées. L’approche y est plus per­son­na­li­sée mais ça cartonne puisque le sujet se démo­cra­tise. Gaby raconte : « j’ai un client qui a toujours plaqué ses cheveux et main­te­nant, il a laissé ses boucles, pour apprendre à les mettre en valeur. Il avait peur qu’on lui dise que ça faisait décoiffer, à son travail ». Car pour assumer ses boucles, c’est tout un che­mi­ne­ment mais les coiffeurs ont leur rôle à jouer. « Notre rôle c’est de redonner confiance, afin qu’il ou elle sorte de chez nous, en aimant sa nature de cheveux ».

    Brésil – Tunisie : Le retour des “vrais” matchs amicaux ?

    Mardi soir, le stade lillois Pierre-Mauroy accueillait les équipes...

    Donald Trump contre Zohran Mamdani : qui tient vraiment les rênes de New York ?

    Au cœur de Manhattan, un vent de fronde souffle...

    Mois sans tabac : ils racontent leur lutte contre l’addiction

    À l’occasion du Mois sans tabac, les campagnes de...

    Contrepoint n°41

    Vers une Belgique sans tabac ? Le grand bou­le­ver­se­ment des buralistes

    Depuis plusieurs mois, les buralistes belges vivent un bouleversement. Dans le cadre des politiques de santé publique européenne, la vente de tabac est désormais...

    Qu’est-ce que l’auriculothérapie, cette méthode qui permet d’arrêter de fumer grâce au laser ?

    Et si l’oreille pouvait devenir notre meilleure alliée pour arrêter de fumer ? De plus en plus de personnes se tournent vers l’auriculothérapie, une...

    Obsèques : un luxe qu’on ne peut plus se payer ?

    Prix abusifs et dérives commerciales, le marché funéraire français pèse de plus en plus sur les familles. Face à cette « marchandisation de la...