Plus

    Derniers articles

    Déracinés par la nature : Lille accueille le festival de cinéma « Colombia Migrante »

    La troisième édition du Festival de Cinéma Colombia Migrante,...

    Le théâtre pour se sentir bien, dans sa tête et dans son corps

    Récemment, Emmanuel Macron a indiqué vouloir rajouter le théâtre...

    Sur la route de l’exil, les bénévoles au secours des migrants

    Depuis la fin des années 1990, Calais est devenu...

    Un filet bio­dé­gra­dable pour lutter contre la pollution marine

    Depuis 2020, un filet bio­dé­gra­dable est testé à Boulogne, une première en Europe. Chaque année, 640 000 tonnes d’engins de pêche sont perdues en mer selon l’ONU. Ces « filets fantômes » conti­nuent de pêcher et sont une catas­trophe pour le milieu naturel marin. Mis en place par le Parc naturel marin, le filet bio­dé­gra­dable devrait empêcher cette pollution.

    Pas moins de 600 ans. C’est le temps qu’il faut pour qu’un filet en nylon se dégrade dans la nature. À l’inverse, le filet bio­dé­gra­dable, lancé par le Parc naturel marin, perd 30 % de son intégrité au bout d’un an et demi. Cela éviterait les « filets fantômes » perdus en mer qui conti­nuent de pêcher. Deuxième objectif : le com­pos­tage. Un pêcheur utilise un filet entre mai et octobre avant de le changer. Environ 3 tonnes de filet par an sont usées par un fileyeur. Donc les déchets s’ac­cu­mulent rapi­de­ment dans les ports.

    En été 2022, les essais continuent

    « La résis­tance est à peu près similaire à un filet conven­tion­nel »,explique Marie-​Christine Gruselle, chargée de mission pêche au Parc naturel marin. Testé à Boulogne en 2020, le pêcheur Jérémy Devogel a pêché en moyenne 35 % de moins en nombre. À l’heure où les pécheurs du Boulonnais se battent pour avoir accès aux eaux anglaises, est-​il donc inté­res­sant de changer de filet ? Pour Solène Peuget, qui encadre le projet, oui. « Pour l’instant, c’est un problème dans le processus de fabri­ca­tion surtout. » La taille des mailles est plus grande de 4 à 5 mm, ce qui expli­que­rait cette dif­fé­rence. Entre juin et septembre 2022, des tests sont encore prévus à Boulogne et au Tréport avec un maillage plus serré. S’ils sont concluants, une com­mer­cia­li­sa­tion du filet serait envi­sa­geable en 2023.

    Le quartier de la pêche bou­lon­nais, c’est Capecure

    © L.. Havet

    Boulogne-​sur-​Mer est aussi le premier centre européen de trans­for­ma­tion des produits de la mer avec plus de 250 000 tonnes débar­quées et trans­for­mées chaque année. Mareyage, conser­ve­rie, sur­gé­la­tion… Toutes les activités de la filière halieu­tique sont repré­sen­tées. Elles emploient plus de 5 000 personnes. Avec un taux d’occupation de 90 %, le succès de Capécure ne se dément pas. La com­mu­nauté d’agglomération de Boulogne prévoit même d’investir 4 millions d’euros dans la construc­tion d’un nouveau bâtiment dans cette zone d’activité.

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver...

    Angoisse, Poil, Mouais… Ces villages aux noms qui font sourire

    La plupart des noms de villes, comme Lille, ne...

    Guerre en Ukraine : Un cessez-​le-​feu partiel accepté par Poutine et Zelensky

    Après des semaines de négociations, l’Ukraine et la Russie...

    Contrepoint n°37

    Marché européen du carbone : déve­lop­pe­ment durable ou« green washing » ?

    Héritage de la COP29, l’idée de récompenser les acteurs économiques qui favorisent la transition écologique semblait partir d’une bonne intention. Elle fait aujourd’hui l’objet...

    Les métiers de l’esthétique, entre bien-​être et autonomie

    Depuis la pandémie, les métiers des soins des ongles ont pris une nouvelle dimension. Longtemps relégués au second plan, ils sont désormais perçus comme...

    Après la période COVID, le véritable visage éco­no­mique de la France refait surface

    65700 : c'est le nombre de défaillances d'entreprises au mois de décembre 2024. Un record historique depuis avril 2015. Le chiffre provient de la...