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    Un nouveau souffle sur la BD bruxelloise

    Avec légèreté et bien­veillance, les clas­siques Tintin et Gaston Lagaffe conti­nuent d’attirer le lectorat. Mais aujourd’hui, les des­si­na­teurs veulent dépous­sié­rer la BD, et partager leur créativité.

    Au cœur de Saint-​Gilles, au sud de Bruxelles, des auteurs et des­si­na­teurs de bande dessinée se retrouvent dans l’Atelier Mille. Dans cette ancienne galerie artis­tique, une dizaine de nouvelles têtes créent leur univers. Ils inventent, racontent des histoires, grif­fonnent pendant des heures, détourent des per­son­nages sur des tablettes numé­riques. Alexandre et Pierre sont dans la bande dessinée depuis vingt ans. « J’ai dessiné pendant dix ans, mais en ce moment, j’écris des histoires. Autant des bio­gra­phies que des histoires enfan­tines » raconte Alexandre. De son côté, Pierre est en pleine tâche de détourage, pour illustrer l’histoire d’une collègue. Avec de l’aquarelle, de l’encre de Chine et des crayons fluo, chaque des­si­na­teur développe son style, inspiré par le plan de travail du voisin.

    Vivre de la BD, un challenge

    Si aujourd’hui les des­si­na­teurs sont beaucoup plus libres artis­ti­que­ment, les éditeurs et le lectorat ne suivent pas toujours leur créa­ti­vité. « Les gros éditeurs comme Casterman et Dupuis veulent la même chose qu’il y a cinquante ans : des BD à papa » se désole Alexandre. Les « BD à papa » se défi­nissent par un style de trait classique, des supports cartonnés de 48 pages, racontant des histoires frivoles sur fond d’une bénignité chré­tienne. « On a envie de s’engager de parler de réchauf­fe­ment cli­ma­tique et de sexisme ! Alors on sort de la norme, et c’est très dur de vendre. Aujourd’hui, vivre uni­que­ment de la BD, c’est impos­sible. » Malgré le lea­der­ship qu’exercent les impor­tantes maisons d’éditions, des petits éditeurs encou­ragent cette créa­ti­vité, comme les éditions bruxel­loises FRMK. Thierry Vanhasselt, en charge de FRMK célèbre l’imagination et l’engagement des artistes. « Notre objectif premier n’est pas la ren­ta­bi­lité, mais la recherche de création, l’expérimentation artis­tique ! »

    * Nous n’avons pas pu échanger avec les éditions Casterman, Dupuis et Lombard.

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