Le 9 février, l’Assemblée nationale a voté à l’unanimité la proposition de résolution visant à la création d’une commission d’enquête sur le coût de la vie en Outre-mer. C’est une initiative portée par le député martiniquais Johnny Hajjar (Groupe Socialiste). Insulaires, les territoires d’Outre-mer sont vulnérables d’un point de vue géographique, socioéconomique et écologique.
Cette commission d’enquêtese penchera sur le rôle et le poids de la fiscalité et permettra de « mieux connaître, appréhender, prospecter sur les modèles économiques en vigueur » affirme le député Johnny Hajjar lors de la présentation de cette proposition. Celle-ci ne concernera que les territoires régis par les articles 73 et 74 de la Constitution, Wallis-et-Futuna, la Polynésie française, La Réunion, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique. La Nouvelle-Calédonie faisant l’objet d’un statut particulier (article 72), le coût de la vie de ce territoire ne sera pas examiné par cette commission.
Pour rappel, les consommateurs ultramarins subissent un revers de médaille caractérisé par des revenus plus faibles que dans l’Hexagone et des prix à la consommation plus élevés, ce qui s’explique principalement par des causes structurelles. Selon l’Insee en 2015, les prix de consommation étaient plus élevés de 7 à 12% dans les départements d’outre-mer (Guyane, Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Mayotte) que ceux de l’Hexagone. La situation ne va pas s’améliorer avec l’inflation annoncée pour le mois de mars.
Sa mise en place
Seront auditionnés institutions et experts qui disposent de données chiffrées et d’analyses sur le coût de la vie en Outre-mer. Les acteurs économiques en situation de monopole ou d’oligopole, seront entendus. Et les responsables politiques de ces territoires, les chefs des services de l’État et les ministres directement concernés seront convoqués.Cette commission d’enquêtese penchera sur le rôle et le poids de la fiscalité et permettra de « mieux connaître, appréhender, prospecter sur les modèles économiques en vigueur » affirme le député Johnny Hajjar lors de la présentation de cette proposition. Celle-ci, ne concernera que les territoires régis par les articles 73 et 74 de la Constitution, Wallis-et-Futuna, la Polynésie française, La Réunion, Mayotte, Saint-Pierre-et-Miquelon, Saint-Barthélemy, Saint-Martin, la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique. La Nouvelle-Calédonie faisant l’objet d’un statut particulier (article 72), le coût de la vie de ce territoire ne sera pas examiné par cette commission.
Pour rappel, les consommateurs ultramarins subissent un revers de médaille caractérisé par des revenus plus faibles que dans l’Hexagone et les prix à la consommation sont en moyenne plus élevés, qui s’expliquent principalement par des causes structurelles. Selon l’Insee en 2015, les prix de consommation étaient plus élevés de 7 à 12% dans les départements d’outre-mer (Guyane, Guadeloupe, Martinique, La Réunion, Mayotte) que ceux de l’Hexagone. La situation ne va pas s’améliorer avec l’inflation annoncée pour le mois de mars.
« nous avons une vision très claire de ce que nous voulons pour les Outre-mer, de façon que l’on puisse avoir une espérance réelle, concrète et opérationnelle dans l’amélioration de nos conditions de vie et de la question du progrès au sens humain et collectif »
La commission lancée durant la semaine du 13 mars 2023, ses membres disposeront de cinq mois pour mener à bien leurs travaux et établir un diagnostic complet permettant de proposer des solutions aux territoires concernés.