Plus

    Derniers articles

    Nouvelle expo­si­tion Raphaël, génie de la Renaissance, au palais des Beaux-​Arts de Lille

    À partir du 18 octobre, l'exposition « Expérience Raphaël...

    Fin du permis à vie : plus de sécurité, moins de liberté ? 

    C’est officiel. Le Parlement européen a voté la fin...

    L’origine des santons de Provence : ces drôles de per­son­nages qui s’invitent dans nos crèches

    Si la pratique religieuse recule en France (50,2% se...

    Une floraison de soli­da­rité pour sauver un horticulteur

    À Saint-​Omer, les inon­da­tions ont fait des dégâts consé­quents. Dans l’impasse du Doulac dans laquelle se trouve le dernier marais cultivé de France, l’eau est montée jusqu’à 85 cm. Philippe Debarge, hor­ti­cul­teur a tout de même pu sauver une grosse partie de sa pro­duc­tion. 

    Un arrosoir, une paire de bottes et quelques outils qui baignent dans l’eau, voilà tout ce qu’il reste dans la serre prin­ci­pale de Philippe Debarge, hor­ti­cul­teur à Saint-​Omer. « Pendant quelques jours, c’était un lac » résume t‑il sim­ple­ment, non sans émotion. Une partie des plantes qui y étaient cultivées et stockées il y a encore quelques semaines, ont dû être évacuées en urgence par camion vers Dunkerque. Un moindre mal pour le sexa­gé­naire, qui n’était pas loin de tout perdre. « La veille des inon­da­tions, j’avais vu de l’eau monter petit à petit. Le lendemain matin, lorsque je suis arrivé dans la serre, tout flottait. Je me suis dit, soit on fait quelque chose, soit on perd tout ».

    80 000 euros de pertes

    Grâce au lancement d’un appel à la soli­da­rité via ses réseaux sociaux, l’horticulteur a pu limiter la casse grace à l’aide d’une soixan­taine de bénévoles. Malgré tout, une partie de ses serres a été lour­de­ment endom­ma­gée, et à l’heure des comptes, Philippe Debarge fait la grimace : « Les pertes sont estimées à 80 000 euros », annonce-​t-​il. « Dans certaines serres, on ne peut plus rien faire pendant trois semaines ou un mois. Tout va devoir sécher et il faut attendre que la terre durcisse », constate-​t-​il. « Il ne faut pas que je perde en qualité pour que je puisse encore vendre des plantes au printemps. On a des plants toujours aussi humides depuis le début des inon­da­tions et ça, ce n’est pas bon. » Sa pro­duc­tion et ses ventes pour­raient donc en être lour­de­ment impactées. 

    Un soutien insuffisant

    Malgré les fonds levés par le gou­ver­ne­ment pour soutenir les col­lec­ti­vi­tés, l’horticulteur ne trouve pas cela suffisant, pour lui, il faut trouver des solutions en amont. « Le Pas-​de-​Calais est un site vul­né­rable et doit être repensé avec de gros inves­tis­se­ments pour pouvoir retirer l’eau bien plus vite », estime Philippe Debarge. Les pro­chaines semaines s’annoncent encore stres­santes pour lui.

    Deuil animal : quand la société ne reconnaît pas la douleur

    Ils partagent nos joies, nos peines, nos sourires et...

    Lille : quand notre santé mentale impacte nos achats

    À l’approche de l’hiver, la baisse de moral pousse...

    FOOT : LE LOSC SE COMPLIQUE LA TÂCHE

    Les lillois ont enchaîné deux défaites en une semaine,...

    Contrepoint n°40

    Deuil animal : quand la société ne reconnaît pas la douleur

    Ils partagent nos joies, nos peines, nos sourires et nos souvenirs. Nos animaux sont nos confidents, amis, soutiens et familles. Quand ils disparaissent, des...

    Lille : quand notre santé mentale impacte nos achats

    À l’approche de l’hiver, la baisse de moral pousse certains Lillois à consommer pour se réconforter. Ce phénomène, appelé consommation émotionnelle, s’intensifie avec la...

    Twitch : nouvel Eldorado virtuel pour se rassembler

    Le ZEvent et le GP Explorer ont eu lieu respectivement les weekends du 4 septembre et du 3 octobre et ont chacun battu des...