Tous les quatre ans depuis 1987, la ville des Sables d’Olonne vit au rythme du Vendée Globe, course mythique, crée par Philippe Jeantot, navigateur français.
Le départ est lancé pour cette 10ème édition du Vendée Globe. La course a réuni cette année, 40 participants venus du monde entier pour se disputer la victoire. Dans le port des Sables d’Olonne, ce dimanche 10 novembre, 34 hommes et 6 femmes se sont élancés vers le grand large pour une course en solitaire et sans escale de plus de deux mois.
Les trois grands caps
Surnommée « l’Everest des Mers », la course réputée comme la plus difficile au monde, oblige ses participants à passer les trois caps de référence lors d’un périple d’environ 24 300 milles, soit 45 000 kilomètres. Les navigateurs devront passer par le cap de Bonne Espérance, en Afrique du Sud, le point Nemo, l’endroit le plus éloigné de toute terre, puis le cap Horn, au sud du Chili, symbolisant la dernière ligne droite du périple.
Pour valider leur ticket d’entrée, les skippers ont dû prendre le départ de plusieurs transatlantiques ces trois dernières années.
Une course attendue
Au village du Vendée Globe, une semaine avant le grand départ, plus de 480 000 visiteurs français et internationaux se sont précipités sur les pontons pour observer les IMOCA, les bateaux des compétiteurs, comme Stéphanie, venue pour l’occasion avec sa famille.
« On a fait deux heures de route pour venir voir les bateaux. C’était la première fois qu’on voyait des foils d’aussi près, c’était très impressionnant. »
Ces appendices latéraux, permettent aux voiliers de « voler » au-dessus de l’eau à grande vitesse. Démocratisés en 2020, ces outils technologiques coûteux, ne figurent pourtant que sur 25 des 40 bateaux en compétition, creusant un écart de chance entre les participants.
Deux jours après le départ, Charlie Din, quinquagénaire originaire du Havre, figure pour l’instant en tête de la course suivi de près par le Britannique Sam Goodchild et le français Yoann Richomme.