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    3, 2, 1… objectif Lune pour Artemis 1

    Mercredi 16 novembre a eu lieu le décollage de la mission Artemis ‑1 à Cap Canaveral en Floride. Pour la NASA, c’est le retour vers la Lune qui se concré­tise, une nouvelle oppor­tu­nité pour l’Homme depuis la fin du programme Apollo en 1972.

    Artemis est le programme de l’agence spatiale amé­ri­caine NASA pour renvoyer des hommes sur la Lune, le satellite naturel de la Terre. Avec la fin du projet des vaisseaux spatiaux, l’agence spatiale travaille sur ce nouveau programme depuis plus de 10 ans. Le projet est quelque peu ambitieux puisqu’il ne se contente pas seulement d’envoyer des hommes sur la Lune. La NASA souhaite construire une station orbitale autour de celle-​ci : la Lunar Orbital Platform Gateway, qui per­met­trait de créer un relais entre la surface de la Lune et la Terre. 

    Pour la première mission du programme, c’est la fusée Space Launch System qui a décollé pour son premier vol. Avec 98 mètres de haut, c’est la plus puissante construite par l’Homme. Cette fois-​ci, il s’agissait d’un vol test pour s’assurer que la fusée était sûre pour les futurs astro­nautes. Elle va donc réaliser un vol d’environ 25 jours, et devrait amerrir dans l’Océan Pacifique le dimanche 11 décembre, après un voyage d’environ 2 millions de km autour de la Lune. 

    Son décollage avait dû être retardé en septembre à cause d’une fuite d’hydrogène liquide qui était arrivée pendant le rem­plis­sage des réser­voirs. La fusée était donc retournée dans son entrepôt pour pouvoir remplacer un joint. 

    Orion, une capsule habitable ?

    Au sommet de la fusée SLS se situe la capsule Orion, celle qui abritera les futurs astro­nautes. La capsule s’est détachée une fois que la fusée était dans l’espace, pour pouvoir continuer son voyage seule. Elle sera capable de trans­por­ter 4 astro­nautes à son bord. Mais pour le moment, la capsule est remplie avec des man­ne­quins recou­verts de capteurs qui per­met­tront aux scien­ti­fiques, restés sur terre, de récolter le maximum de données pour les pro­chaines missions. 

    Ce lundi 21 novembre, la terre a perdu le contact avec la capsule pendant 34 minutes alors que cette dernière passait derrière le satellite, à seulement 130 km de sa surface. Le vaisseau envoie d’ailleurs des photos de la Terre vue de la Lune, qu’il prend pendant son voyage. 

    Les enjeux du programme Artemis. 

    Un tel programme a forcément un coût : celui d’Artemis serait estimé à 93 milliards de dollars d’ici 2025. C’est l’occasion pour la NASA de déléguer certaines tâches du programme à des secteurs privés. C’est notamment le cas pour Space X, l’entreprise privée d’Elon Musk, qui a été choisie pour fabriquer le vaisseau qui devra se poser sur la Lune dans quelques années. Mais il n’est pas question que d’enjeux éco­no­miques pour les États-​Unis. L’enjeu scien­ti­fique est de taille également puisque seulement 4% de la Lune a été échan­tillon­née pendant les missions Apollo, ce qui laisse encore beaucoup de travail aux futurs astro­nautes lunaires. 

    En attendant, le programme Artemis reste pro­met­teur grâce à ce décollage réussi. La mission Artemis‑2, prévue pour 2024, devrait emmener des astro­nautes faire le tour de la Lune sans s’y poser. Et pour la mission tant attendue, il faudra attendre 2025 pour Artemis‑3 qui emmènera des astro­nautes sur la Lune pour la première fois depuis 1972. 

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