Plus

    Derniers articles

    Les Lillois se réjouissent : le grand concert gratuit de NRJ arrive en ville !

    Préparez-vous à danser toute la nuit à la Citadelle...

    La bande dessinée ou l’art de se réinventer

    Démocratisée en Belgique dans les années 1920, la bande...

    Deux mani­fes­tants s’expriment

    Enseignant en maths et en physique-chimie dans des lycées...

    Comment se débar­ras­ser des débris qui encombrent l’espace ? 

    Depuis plus de 60 ans, des milliers de débris s’accumulent dans l’espace, autour de notre Terre, vestiges de la conquête spatiale. Mais comment nettoyer cette pollution ? 

    L’année 2022 a été l’année où il y a eu le plus de lancement de satel­lites, avec 2409 nouveaux mis en orbite autour de la Terre, explique l’agence spatiale euro­péenne ESA. Et si le nombre de lancement augmente, cela signifie également que le nombre de débris, lui aussi, augmente.

    L’espace devient de plus en plus dangereux

    Avec de plus en plus de débris dans l’espace, les col­li­sions sont inévi­tables et peuvent être dan­ge­reuses. Holger Drag, chef du programme de sécurité spatiale explique sur le site de l’ESA : « les explo­sions en orbite sont le plus grand contri­bu­teur actuel au problème des débris spatiaux ; elles sont causées par des restes d’énergie — carburant et batteries — à bord des satel­lites ou des lanceurs.»

    La Station Spatial International, l’ISS, est aussi sur­veillée de près car une grande partie des débris spatiaux se trouve sur « l’orbite basse » de la Terre, la même que celle de l’ISS. À cette orbite, les objets se déplacent à environ 28 000 km/​h, une vitesse qui peut causer beaucoup de dégâts si deux objets se ren­contrent. 

    Des projets pour réduire les déchets.

    Depuis plusieurs années, les cher­cheurs se sont penchés sur ce sujet afin de trouver des solutions pour réduire cette pollution spatiale. Par exemple, les lanceurs et les véhicules spatiaux doivent désormais être imaginés pour se dés­in­té­grer le moins possible une fois dans l’espace. Les missions, une fois terminées, sont déviées de leur orbite pour ne pas devenir un potentiel danger pour les futures missions. 

    Mais ce n’est pas tout. Des cher­cheurs déve­loppent également des inno­va­tions pour les débris déjà existants. Airbus développe un boîtier qui serait capable d’empêcher les satel­lites de retomber sur Terre grâce au champ magné­tique terrestre. En le plaçant sur chaque satellite avant son décollage, il jouerait « le rôle d’un système de sta­bi­li­sa­tion sans néces­si­ter d’alimentation externe ni de pro­pul­seur » explique le magazine Science & Vie. 

    En France, c’est la start-​up Dark, qui s’est lancée dans le projet de créer un système pour retirer les déchets spatiaux. Le projet est nommé Interceptor et il s’agit d’un « système per­met­tant d’accéder à n’importe quel point de l’orbite basse, en moins de 24 heures, pour en retirer les objets dangereux » explique l’entreprise sur CNEWS.

    L’avenir de la conquête spatiale dépend donc en partie du problème de la pollution. Il devient urgent de gérer ce problème alors que les déchets s’accumulent au-​dessus de nos têtes. 

    Qu’est ce qu’un débris spatial ?

    C’est depuis 1957 que des débris spatiaux ont commencé à tourner en orbite autour de la Terre. Mais de quoi sont-​ils composés ? On trouve à la fois des pro­pul­seurs, de très gros débris, qui se sont détachées de leur navette lors du lancement, des satel­lites inactifs, mais aussi des minus­cules fragments pouvant faire la taille d’une vis. Mais il y a également des objets insolites, comme des gants, des outils et bien d’autres, perdus par les astro­nautes lors de leurs sorties spatiales. C’est notamment le cas de deux astro­nautes de l’ISS qui ont perdus leur boite à outils le 2 novembre dernier lors d’une opération de main­te­nance sur les panneaux solaire de la station !

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver...

    Angoisse, Poil, Mouais… Ces villages aux noms qui font sourire

    La plupart des noms de villes, comme Lille, ne...

    Guerre en Ukraine : Un cessez-​le-​feu partiel accepté par Poutine et Zelensky

    Après des semaines de négociations, l’Ukraine et la Russie...

    Contrepoint n°37

    Marché européen du carbone : déve­lop­pe­ment durable ou« green washing » ?

    Héritage de la COP29, l’idée de récompenser les acteurs économiques qui favorisent la transition écologique semblait partir d’une bonne intention. Elle fait aujourd’hui l’objet...

    Sécurité indus­trielle à Rouen : méfiance et res­sen­ti­ment se cristallisent

    À tort ou à raison, la défiance s'installe dans la population vis-à-vis de la préfecture en Seine-Maritime. Cela est dû en grande partie à...

    Le soleil fait son come-​back : grande joie chez les Lillois

    Cela fait quelques jours maintenant, que le soleil est de retour dans la capitale des Flandres. Comme pour nous rappeler que nous sommes entrés...