Plus

    Derniers articles

    L’heure du jugement pour Joël Le Scouarnec et ses 299 victimes

    Près de huit ans après son arrestation en mai...

    Préservation des coraux : Rencontre avec les jar­di­niers de la mer

    Avec près de 70 espèces de coraux différentes, Nausicaá...

    La musique : un moyen aussi pour les femmes de s’ex­pri­mer contre le patriarcalisme

    Dans les moments où nous pouvons être réduits au...

    Movember : les Lillois s’engagent pour la sen­si­bi­li­sa­tion au cancer chez les hommes

    Chaque année, le mois de novembre est marqué par l’i­ni­tia­tive Movember*. L’occasion de mettre l’accent sur la pré­ven­tion et le dépistage des cancers chez les hommes.

    « Avant que l’on me diag­nos­tique mon cancer, j’étais un homme très actif. Mon obsession c’était le travail et rien d’autre. Dès qu’on m’a informé de ma maladie, ce fut la fin… ». C’est à l’âge de 56 ans qu’Eric apprend qu’il est atteint du cancer de la prostate. Comme l’explique Adil Bouka, interne en oncologie, « il est impératif d’éduquer les hommes sur cette maladie. ». C’est là qu’intervient l’initiative Movember. Les mous­taches fleu­rissent, les barbes se profilent, et les hommes se ras­semblent pour y par­ti­ci­per. Cette campagne contribue direc­te­ment à la mise en place d’i­ni­tia­tives visant à améliorer la santé masculine. En France, près de 70 000 hommes par an sont touchés par le cancer de la prostate. « On a toujours cette image de l’homme fort, viril, qui ne tombe jamais malade, explique Adil Bouka. Pourtant une fois qu’il l’est, tout s’effondre. Movember est un bon moyen pour briser les tabous autour de la santé mentale masculine ». Éric, tout en réprimant une larme, confirme : « Ça m’a mis une claque. Les semaines qui ont suivi mon diag­nos­tic ont été très dures men­ta­le­ment. Je n’osais pas en parler. Pour moi, c’était dévoiler mes fai­blesses ». 

    Un boxer pour Movember

    Avec l’aide du CHU de Lille et du LOSC, le fabricant de textile LeMahieu crée un boxer. Fabriqué dans leur usine dans le Nord puis com­mer­cia­lisé dans les boutiques du LOSC, le boxer en édition limitée s’achète sous forme de coffret. On y trouve : le fameux boxer, une carte collector illustrée et un guide d’autopalpation des tes­ti­cules. Une façon de prévenir un cancer moins connu que celui de la prostate mais tout aussi redou­table. Les profits des ventes seront reversés au Fonds de Dotation du CHU de Lille, pour la recherche contre les cancers masculins. Le boxer “je me tâte” est en vente dans toutes les boutiques du LOSC au prix de 29 euros. 

    *Movember est un événement caritatif annuel et inter­na­tio­nal organisé par la Movember Foundation : www​.fr​.movember​.com

    Le dépistage du cancer de la prostate (à réaliser à partir de 50 ans)

    Le toucher rectal : l’examen consiste à vérifier la prostate en intro­dui­sant un doigt ganté dans le rectum. Cela permet au médecin de vérifier le volume, la consis­tance et la texture de la surface de la prostate, une glande de l’appareil génital masculin. 

    Le dosage de PSA : grâce à une prise de sang, le médecin mesure le taux de PSA dans le sang. Cette protéine est produite par la prostate et est présente en faible quantité dans le sang.

    La biopsie : sous anes­thé­sie locale, le médecin prélève des échan­tillons de la prostate avec une aiguille en passant par le rectum. Ce qui permet de repérer la présence de cellules cancéreuses.

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver...

    Angoisse, Poil, Mouais… Ces villages aux noms qui font sourire

    La plupart des noms de villes, comme Lille, ne...

    Guerre en Ukraine : Un cessez-​le-​feu partiel accepté par Poutine et Zelensky

    Après des semaines de négociations, l’Ukraine et la Russie...

    Contrepoint n°37

    De l’école à l’emploi, la rude réalité des jeunes diplômés

    En sortie d’école, les jeunes diplômés peinent à trouver leur place sur un marché du travail saturé. Derrière les beaux discours des écoles, la...

    2025, l’ar­chi­tec­ture bruxel­loise à l’honneur

    À Bruxelles, du Palais des Beaux-Arts à l'Hôtel Solvay, Victor Horta s'est imposé comme l'architecte phare de l'art nouveau. De l'art nouveau est né...

    Avant, après : la Bruxellisation en photos

    Livrée à des promoteurs rêvant de grandeur et de modernité, la ville de Bruxelles a, à partir de la seconde moitié du XXe siècle,...