Plus

    Derniers articles

    Alarmante hausse des ten­ta­tives de suicide chez les jeunes

    Santé Publique France a publié son dernier baromètre le...

    Commémoration de la rafle du 11 septembre 1942 : les enfants au cœur de la mémoire

    Lille se souvient. Ce mercredi 11 septembre, une cérémonie...

    Les coussins chauf­fants, l’al­ter­na­tive éco­lo­gique aux terrasses chauffées

    Avec l’interdiction des chauffages électriques sur les terrasses françaises,...

    Street Art : deux artistes qui égayent les quartiers

    Dans les rues de Bruxelles, le street art s’exprime abon­dam­ment. Ces fresques murales monu­men­tales dis­sé­mi­nées dans les quartiers sont porteuses de créa­ti­vité et de messages subtils. Ces œuvres contri­buent à trans­for­mer la capitale belge en un véritable musée à ciel ouvert. Parmi les artistes qui redé­corent la ville, l’Atelier Louves se distingue par son envie d’apporter la couleur et la vie dans les quartiers souvent « gris ».

    En se promenant dans les rues de la capitale belge, on peut admirer des fresques géantes réalisées par des artistes du monde entier. Pour mieux com­prendre cet art, quoi de mieux que de partir à la rencontre de celles et ceux qui en sont à l’origine. Depuis bientôt 8 ans, Clarisse Jeghers et Cathy Gagalis forment l’Atelier Louves, un nom qui fait écho au lien fort qui les unis : la maternité. « Nous sommes devenues mères en même temps », déclare Cathy.

    On ne vit pas de notre art

    Les deux jeunes mères se sont ren­con­trées à l’école nationale des arts visuels de La Cambre. Clarisse étudie la gravure, l’illustration, ainsi que l’art-thérapie, pendant que Cathy, elle, étudie l’art et le graphisme. Des dis­ci­plines dif­fé­rentes et pourtant com­plé­men­taires qui per­mettent aux deux jeunes femmes de faire passer des messages forts dans leurs œuvres : « L’idée est de jouer sur les contrastes en mélan­geant des formes très gra­phiques avec des dessins plutôt végétaux ». Pour elles, le street art ne se limite pas à une simple expres­sion artis­tique, mais constitue également un moyen de sen­si­bi­li­ser à des questions envi­ron­ne­men­tales et sociales. Cathy explique : « On ne vit pas de notre art. Clarisse est art-​thérapeute et moi je suis graphiste ». Ensemble, elles ont donc choisi de faire de l’espace public un lieu pour exprimer leur art, Clarisse déclare : « au milieu de l’architecture urbaine, on aime ajouter des dessins plus orga­niques. L’objectif est d’apporter de la couleur dans les quartiers gris, de la verdure au sein du béton ». Leur démarche, empreinte de poésie et de réflexion, témoigne d’une volonté de rappeler l’importance de la nature dans un envi­ron­ne­ment urbain souvent dominé par le béton.

    Toile vivante

    Au travers de leur travail, Clarisse Jeghers et Cathy Gagalis trans­forment Bruxelles en une toile vivante où la nature et l’architecture dia­loguent. Leur démarche artis­tique révèle une volonté de réen­chan­ter l’espace urbain, d’offrir aux citadins des instants de poésie et de contem­pla­tion au détour de chaque rue. Bruxelles devient ainsi bien plus qu’une simple ville euro­péenne : elle se méta­mor­phose en un véritable musée à ciel ouvert, où l’art et la vie se mêlent pour le plus grand plaisir des passants.

    Clarisse Jeghers et Cathy Gagalis ont fondé l’Atelier Louves en 2017 © Y. Meziani

    Fin du permis à vie : plus de sécurité, moins de liberté ? 

    C’est officiel. Le Parlement européen a voté la fin...

    Mostakbalouna : à Lille et Oujda, les étudiants bâtissent l’avenir climatique

    Vingt ans après sa création, le projet Mostakbalouna continue...

    Contrepoint n°39

    Résister au chaos, une tasse à la main

    Comment les petits plaisirs sont devenus une forme de résistance douce dans un monde épuisé ? Dans un monde saturé de pression et d'angoisses,...

    Pourquoi les man­ne­quins font la gueule ?

    Silhouette élancée, vêtements surprenants, charisme fascinant… et visages presque toujours sérieux. La Fashion Week de Paris, qui s’est tenue du 29 septembre au 7...

    La gas­tro­no­mie au service de la diplo­ma­tie, le symbole de l’ex­cel­lence à la française

    « Le meilleur auxiliaire d’un diplomate, c’est bien son cuisinier » (Charles-Maurice de Talleyrand). En France, l'excellence de la gastronomie ne se limite pas...