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    Des doudounes fabri­quées à base de mégots

    À Lille, 30 cendriers estam­pillés « TchaoMégot » jonchent les terrasses des bars. La start-​up beau­vai­sienne recycle les mégots pour en faire des doudounes. 

    En cette douceur automnale, des cendriers vert fluo fleu­rissent sur terrasses lilloises. « Ils attirent les regards » raconte Laura, serveuse au Beef en centre-​ville. Mais en quoi sont-​ils si particuliers ?
    Pour en savoir plus, il faut se rendre à 170 kilo­mètres de Lille, du côté de Beauvais. La start-​up « TchaoMégot » collecte les restes de ciga­rettes… pour en faire des doudounes.

    Un processus éco­lo­gique inédit

    Habituellement, les mégots récoltés par les bars sont jetés à la poubelle. « Nous sommes sensibles à l’écologie. C’est une bonne chose d’en faire quelque chose, avant nous jetions ces mégots » confie Raphaël Jeannard, directeur du groupe de res­tau­ra­tion Meunier.
    À Beauvais, les mégots sont dépiautés. Le tabac et les feuilles deviennent du composte. Mais c’est l’étape de la dépol­lu­tion qui est novatrice. Un solvant non toxique et sans eau est utilisé pour donner une seconde vie à la fibre. Ce semblant de coton jaunâtre sauvé devient un isolant thermique et phonique.

    Des doudounes confec­tion­nées à Roubaix

    Avec des qualités sem­blables à de la laine de verre, une partie de cette nouvelle matière permet d’isoler des combles de bâtiment. Le reste de la fibre ne bouge pas des Hauts-​de-​France. C’est un atelier rou­bai­sien qui se charge de confec­tion­ner, à la main, des doudounes rem­bour­rées. De 4500 mégots naît un vêtement neuf, et donc recyclé. De quoi remplir bon nombre de garde-​robes quand on estime à 40 milliards le nombre de mégots jetés au sol chaque année en France. À Lille, l’entreprise Veolia a décidé de financer l’installation de 30 bornes, jusqu’en janvier 2023. À Béthune et Beauvais, c’est la mairie qui soutient direc­te­ment ces cendriers tape-à‑l’œil.

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