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    Hauts-​de-​France, région la plus à risque face au réchauf­fe­ment climatique ?

    La société aus­tra­lienne XDI a révélé ce lundi son clas­se­ment mondial des 100 régions où le bâti serait le plus vul­né­rable face aux consé­quences du réchauf­fe­ment cli­ma­tique. Et les Hauts-​de-​France figurent, mal­heu­reu­se­ment, en bonne position. Décryptage.

    Les Hauts-​de-​France serait la région française la plus exposée aux consé­quences du réchauf­fe­ment cli­ma­tique. Ce sont les conclu­sions d’une étude menée par la société aus­tra­lienne XDI, spé­cia­li­sée dans l’analyse des risques pour les entre­prises, et dévoilée par Libération en début de semaine. Dans son clas­se­ment mondial des 100 régions où le bâti serait le plus vul­né­rable au réchauf­fe­ment en 2050, les Hauts-​de-​France ne démérite pas, occupant la 121ème place.

    Et à l’échelle nationale, la France non plus n’est pas plus épargnée, avec huit régions parmi les 10 % les plus menacées du monde. On retrouve au clas­se­ment : la Provence-​Alpes-​Côte d’Azur (176ème place), le Grand Est (200ème place), l’Occitanie (237ème place), les Pays de la Loire (239ème place), la Nouvelle Aquitaine (243ème place), l’Auvergne-Rhône-Alpes (253ème place), la Normandie (260ème place), l’Île-de-France (355ème place) et, last but not least, Bretagne (436ème place).

    Mais concrè­te­ment, qu’est-ce que cela signifie ?

    Pour établir ce clas­se­ment la société aus­tra­lienne a évalué l’impact probable de « dif­fé­rents risques liés au climat » sur les bâtiments et pro­prié­tés de 2 639 régions autour du monde en 2050. On y retrouve notamment les inon­da­tions, les vents ou encore les chaleurs extrêmes, l’élévation du niveau de la mer et les mou­ve­ments de terrains liés à la séche­resse. Le tout en croisant des données scien­ti­fiques tels que les modèles cli­ma­tiques mondiaux, les données météo­ro­lo­giques et envi­ron­ne­men­tales locales, et de génie civil, afin de calculer les dommages probables pour le bâti dans un scénario de hausse des tem­pé­ra­tures mondiales de 3°C d’ici la fin du siècle. Cette hypothèse, la plus pes­si­miste est souvent celle utilisée pour effectuer de telles prévisions.

    Concrètement, cela signifie que nos bâtiments régionaux ne seront pas épargnés par les consé­quences du réchauf­fe­ment cli­ma­tiques, que ce soit à cause de la montée du niveau de la mer, ou face aux séche­resses de plus en plus impor­tantes. Les terrains du nord de la France vont payer cher le prix du chan­ge­ment cli­ma­tique, et ce sont bien nos bâtiments qui vont pâtir de ces conséquences.

    Malgré tout, prudence. D’abord, parce que cette étude est à l’origine destinée aux inves­tis­seurs. Centrée sur les bâtiments, elle ne prend pas en compte les autres impacts du réchauf­fe­ment cli­ma­tique, notamment à l’échelle sociale, envi­ron­ne­men­tale ou encore éco­no­mique, tels que les pénuries d’eau, les effets sur la pro­duc­tion agricole, la bio­di­ver­sité ou le bien-​être humain. Par ailleurs, elle évalue l’ampleur des dommages sur le bâti mais pas leur coût, qui peut différer selon les régions du monde. Au-​delà de ça, Wolfang Cramer, géographe et auteur du Groupe d’experts inter­gou­ver­ne­men­tal sur l’évolution du climat (Giec), rappelle que ce rapport n’a rien de scien­ti­fique. Malgré tout, il souligne que « leurs données semblent tout à fait honnêtes. Ceci dit, il ne faut en tirer de conclu­sions trop hâtives. Il serait inté­res­sant de voir si celles-​ci “parlent” vraiment aux inves­tis­seurs… »

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