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    Le nouveau trai­te­ment contre la bron­chio­lite, victime de son succès

    Le 15 septembre, le labo­ra­toire Sanofi mettait sur le marché un nouveau trai­te­ment pour protéger les nour­ris­sons de la bron­chio­lite. Deux semaines plus tard, il est déjà en rupture de stock. À Lille, les phar­ma­cies ne savent pas s’il y aura assez de doses pour tous les bébés avant l’arrivée de l’hiver.

    Beyfortus®, c’est le nom du nouveau trai­te­ment contre la bron­chio­lite. Il vise à immuniser les bébés contre les formes graves de cette maladie. Ce n’est pas un vaccin, précise Gregory Tempremant, directeur de l’URPS des phar­ma­ciens des Hauts-​de-​France. Contrairement au vaccin qui simule une attaque des défenses immu­ni­taires par un virus, « le trai­te­ment injecte des anticorps » précise-​t-​il.

    Une maladie hivernale

    Chaque année, en France, 30 % des bébés de moins de 2 ans sont touchés par cette affection selon l’Agence Régionale de la Santé (ARS). Cette maladie res­pi­ra­toire se manifeste prin­ci­pa­le­ment en hiver. Si elle reste bénigne dans la majorité des cas, elle peut parfois entraîner des com­pli­ca­tions. Pendant les premiers mois de la vie du bébé, le risque de contrac­tion est très élevé et inquiète les parents. Maryon, mère d’un bébé de 9 mois, raconte : « Ça a été un gros stress pour nous, car notre enfant est né en hiver. On essayait de voir le moins de gens possible pour éviter de l’exposer aux virus ».

    Les phar­ma­cies en rupture de stocks

    Face à la forte demande, le Beyfortus® a rapi­de­ment été épuisé. « Ce trai­te­ment, je n’en ai jamais vu la couleur » raconte Camille, phar­ma­cienne dans le Vieux Lille. Très vite, il a été impos­sible à obtenir. « Lorsque nous avons voulu en commander, c’était déjà trop tard » ajoute-​t-​elle. Comme solution à la pénurie, le gou­ver­ne­ment a décidé de res­treindre l’accès des doses aux enfants de moins de 5 kg et les doses de 50 mg ne pourront être admi­nis­trées que par les mater­ni­tés. Quant aux doses de 100 mg, elles devraient être dis­po­nibles pro­chai­ne­ment dans les phar­ma­cies. Cependant, les délais ne sont pas com­mu­ni­qués. « Quand il y a pénurie, on sait quand ça part, mais on ne sait pas quand ça revient », regrette Camille.

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