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    À Faches-​Thumesnil, le matériel de sport devient plus acces­sible avec Resport

    En mars 2021, la recy­cle­rie Resport à Faches-​Thumesnil a ouvert ses portes. L’objectif est de rendre le sport plus res­pon­sable tout en aidant à la réin­ser­tion pro­fes­sion­nelle. 

    Il a fallu 14 mois pour mener à bien le projet. Resport est un magasin qui vend des acces­soires de sport issus de la récu­pé­ra­tion. Fonctionnant sur la collecte de dons, le matériel est restauré par les salariés en réin­ser­tion pro­fes­sion­nelle. Un projet qui inclut une ambition éco­lo­gique en évitant de jeter des objets encore récu­pé­rables. Jean-​Luc Vandeweghe, le directeur de l’association Resport, estime aujourd’hui le nombre de clients à 170 personnes par mois. 

    Un système qui attire tout le monde

    D’après Jean-​Luc Vandeweghe, le magasin attire trois types de profils. Il y a d’abord la première cible des fon­da­teurs : les personnes en situation de précarité. Les familles avec peu de moyens viennent faire leurs achats à Resport, pour pouvoir notamment offrir du matériel de sport à leurs enfants. Les personnes qui achètent régu­liè­re­ment de la seconde main se font aussi présent. Et enfin, il y a ce que le res­pon­sable appelle les « bobos timides ». Ce sont ceux avec un intérêt gran­dis­sant pour la seconde main. 

    Aide à la réin­ser­tion professionnelle

    L’association travaille avec Pôle emploi pour trouver des salariés, qui sont alors embauchés sous contrat en insertion. « C’est également une bonne manière pour eux de prendre confiance en eux » explique Jean-​Luce Vandeweghe. C’est notamment le cas d’Elias, salarié avec le « parcours emploi com­pé­tences », qui s’occupe de la valo­ri­sa­tion et du nettoyage. 

    Un modèle en développement

    Aujourd’hui, on dénombre « neuf ateliers de ce genre en France » d’après Jean-​Luc Vandeweghe. « Il y en a un à Roubaix depuis 2019, et main­te­nant le nôtre à Faches-​Thumesnil ». Et les ambitions ne manquent pas. « Nous prévoyons d’intervenir dans des écoles en 2023 pour sen­si­bi­li­ser à la seconde main ». La création d’un atelier de répa­ra­tion de vélo fait aussi partie des dis­cus­sions.  

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