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    À Roubaix avec les Trois Tricoteurs le textile devient écoresponsable

    En 2021, Sacha, Alexandre et Victor, ingé­nieurs textiles, ont ouvert leur bar à tricoter à Roubaix. Situé à quelques pas de la Gare Jean Lebas, le concept hybride réunit une partie bar et un atelier qui produit des vêtements éco­res­pon­sables. Face au succès de l’établissement, le trio a ouvert sa propre usine cet automne.

    Tout commence en 2021, quand trois diplômés de l’École Nationale Supérieure des Arts et Industries Textiles (ENSAIT) décident de quitter l’industrie de la dis­tri­bu­tion qu’ils jugent trop polluante. Depuis plusieurs années, les trois amis qui se sont ren­con­trés à l’école sont attirés par l’entrepreneuriat. Le trio lance alors sa propre affaire : les Trois Tricoteurs, un bar à tricoter. L’idée est simple : ras­sem­bler dans un même lieu un bar et un atelier textile qui permet de produire des chaus­settes, pulls et écharpes sur place avec des matériaux éco­res­pon­sables : coton bio et laine Merinos. Ces produits res­pec­tueux de l’environnement sont vendus à des prix qui vont de 6€ pour les chaus­settes basses à 80€ pour un pull. Le but des Trois Tricoteurs est clair : réin­dus­tria­li­ser Roubaix, ancienne cité textile, et créer de l’emploi. Rapidement le succès est au rendez-​vous et l’équipe embauche deux CDI et deux apprentis.

    Du bar à l’usine

    Depuis cet automne, les Trois Tricoteurs ont installé leurs dernières machines dans l’ancienne usine Tissel, toujours à Roubaix. « On a déjà eu des demandes d’entreprises. Parfois, ils veulent offrir des chaus­settes à leurs employés pour la fin d’année par exemple », explique Sacha, cofon­da­trice. Désormais la gamme se compose aussi de gants et de plaids. À l’instar de l’offre produit qui s’est étoffée, l’équipe s’est aussi agrandie. « On a commencé avec une équipe de trois et main­te­nant on est treize ». Avec ce nouveau site, les jeunes ingé­nieurs vont pouvoir proposer une offre qui s’adresse plutôt aux entre­prises cette fois. Cette toute nouvelle usine va notamment permettre de créer une vingtaine d’emplois d’ici 2026.

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    Après avoir connu son âge d’or à Roubaix au XXe siècle, la laine produite en France est dif­fi­ci­le­ment mon­nayable. Chaque année 14 000 tonnes de laine frai­che­ment tondues finissent souvent en fumier. Longtemps prisée par l’univers de la mode et l’industrie textile, la laine est parfois vue comme un déchet issu de l’élevage animal. Jusqu’en 2020, les éleveurs expor­taient 80% de leur pro­duc­tion vers la Chine. Depuis deux ans, l’industrie ne parvient pas à récupérer son ancien taux d’exportation. Pour éviter le gas­pillage, certains éleveurs vendent même leur laine sur le Bon Coin avec un prix de 15 centimes par kilo. L’alternative est peu rentable pour la filière.

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