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    Affaire Dutroux : Marcinelle n’oublie pas 

    À une centaine de kilo­mètres de la frontière franco-​belge, l’ancienne maison de Marc Dutroux a été rasée. À la place : un jardin en mémoire aux victimes. Entre terre et ciel, Marcinelle se rappelle…

    « La maison de l’horreur »… Ce lieu tris­te­ment célèbre, dans lequel ont été séques­trées plusieurs jeunes filles, se situe dans la ville belge de Charleroi. Vingt cinq ans après les faits, la façade aux briques rouges, faisant écho aux crimes perpétrés, a laissé place à un mur blanc, pur et innocent. Le bâtiment, qui ravivait les souvenirs d’une cicatrice béante dans le quartier, a enfin été remplacé. 

    Souhaitant guérir les blessures du passé, la ville a décidé de se tourner vers l’avenir. En concer­ta­tion avec les parents des victimes, le mémorial a été réalisé à 1,5m du sol. Une manière de conserver les caves dans les­quelles avaient été détenues les fillettes. Avancer sans oublier… « Il y a une volonté de conserver la mémoire des évè­ne­ments, mais de manière positive. C’est ça tout l’enjeu de ce mémorial. Je pense qu’à travers la mémoire, on arrive aussi à se projeter dans le futur », explique Georgios Maïllis, archi­tecte du projet. 

    Le mémorial remplace « la maison de l’horreur » © Margaux Glamocic

    Les riverains, eux, s’inquiétaient de l’avenir du bâtiment, mais sont rassurés. « C’était un coin propice à la saleté et la drogue, on avait très peur de ce qu’il advien­drait de celle maison. C’est super qu’ils aient construit ce mémorial à la place », témoigne Lahouari, nouvel habitant du quartier. Aujourd’hui, des plantes recouvrent le sol et les couleurs des fleurs illu­minent le paysage. Sur le mur blanc, une petite fille tient un cerf-​volant dans sa main. Un projet baigné de lumière, situé entre le ciel et la terre.

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