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    Amende pour pollution spatiale : une première dans l’histoire

    Lundi 2 octobre, la FCC, Commission fédérale des com­mu­ni­ca­tions, a infligé une sanction his­to­rique à l’entreprise amé­ri­caine de télé­vi­sions par satellite, Dish Network, pour abandon de déchets dans l’espace, un problème encore peu évoqué. 

    Au-​dessus de nos têtes, 2 600 satel­lites actifs tournent en per­ma­nence. L’orbite satel­li­taire, c’est la tra­jec­toire qu’effectue un satellite en gra­vi­ta­tion autour de la Terre une fois lancé dans l’espace. Il existe dif­fé­rentes orbites utilisées par les com­pa­gnies spatiales, les plus connues étant les orbites géo­sta­tion­naires (à 36 000km de l’Équateur), utilisées, le plus souvent, pour les formes de télé­com­mu­ni­ca­tions. L’ISS, la station spatiale inter­na­tio­nale, s’y trouve également.

    Une orbite poubelle 

    En plus des 2 600 satel­lites, il y a également plus de 100 000 débris dont une grande majorité a trouvé refuge au sein d’une orbite « poubelle » qui est la plus éloignée de la Terre. On y retrouve des satel­lites qui ne sont plus actifs, des débris de lancement de fusée, allant de la taille d’un lanceur jusqu’à la plus petite vis. Mais ce qu’il ne faut pas négliger, c’est que tous ces débris peuvent devenir dangereux pour la sécurité des futures missions spatiales et de ses astro­nautes. 

    Plus de 100 000 débris spatiaux orbitent autour de la Terre © NASA Orbital Debris Program Office

    Une sanction qui incarne le changement

    L’entreprise amé­ri­caine Dish Network a écopé d’une amende de 150 000 dollars (environ 142 000 euros) car elle n’a pas respecté l’altitude convenue avec la FCC pour son satellite Echo Star‑7. Ce dernier, en orbite depuis 2002, devait être propulsé, une fois hors-​service, 300 km plus haut que son orbite en 2012, afin de réduire le risque de collision avec d’autres engins spatiaux, ceux toujours actifs. Mais les réserves de carburant n’étant pas suf­fi­santes, le satellite n’a pu s’élever seulement qu’à 122 km et n’a pas respecté les lois concer­nant les débris spatiaux. Le FFC précise : « ceci est une première dans l’application des règles sur les déchets spatiaux, et de ce fait, la com­mis­sion a inten­si­fié sa politique de gestion des fins de missions satel­li­taires. » En effet, lorsque ses règles ne sont pas res­pec­tées, les col­li­sions et explo­sions peuvent devenir dan­ge­reuses pour les missions spatiales habitées telles que celle de l’ISS.

    Cent mille nouveaux satel­lites d’ici 10 ans ! 

    Avec l’accumulation des déchets spatiaux, la question de comment s’en débar­ras­ser devient plus sérieuse. Holger Drag, chef de sécurité spatiale à l’ESA, Agence spatiale euro­péenne, s’inquiète : « malgré les mesures mises en place depuis des années pour empêcher ces explo­sions, nous ne consta­tons aucun ralen­tis­se­ment de la fréquence de ces évé­ne­ments. La tendance à prendre des dis­po­si­tions pour désor­bi­ter les engins spatiaux en fin de mission s’améliore, mais lentement. » Le CNES, Centre national d’étude spatiale, avertit : « Si rien n’est fait, les portes de l’espace, trop encom­brées, pour­raient bien se fermer et rendre tout voyage hors de la Terre impos­sible ». L’avenir de la conquête spatiale est donc en train de se jouer au travers de ce problème qui inquiète de plus en plus les scien­ti­fiques. Surtout lorsque 100 000 nouveaux lan­ce­ments de satel­lites sont attendus dans les 10 pro­chaines années. 

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