Plus

    Derniers articles

    À Nausicaà, on souhaite garder la pêche (res­pon­sable) grâce à Mr. Goodfish

    Depuis 2010, Nausicaà s’engage pour la préservation de l’écosystème marin...

    Faut-​il jeter nos voitures à la casse ?

    Avec 35 millions de voitures en circulation en France,...

    La Condition Publique de Roubaix, nouveau phare culturel de la métropole lilloise

    “Laboratoire créatif, lieu de vie, de travail et de...

    Au Groenland, la fonte des glaces est proche du point de non-retour

    Selon une étude publiée dans la revue Geophysical Research Letters, ce n’est plus qu’une question d’année avant que la fonte de la calotte glaciaire du Groenland soit irré­ver­sible, elle serait arrivée à mi-​chemin du point de non-retour.

    Le rapport du GIEC l’a confirmé : le réchauf­fe­ment cli­ma­tique, c’est main­te­nant. Au Groenland, les consé­quences se font déjà ressentir. Cette étendue de glace, aussi appelé inlandsis, est la deuxième plus grande masse de glace sur terre. Elle recouvre 80% du ter­ri­toire du Groenland soit 1,7 million de km2 dans l’Arctique. C’est une super­fi­cie égale à trois fois celle de la France.

    Mais depuis plusieurs années, sa calotte glaciaire a déjà commencé à fondre à cause du taux de CO2, un gaz à effet de serre, trop élevé dans l’atmosphère.

    500 giga­tonnes de CO2

    Les scien­ti­fiques estiment aujourd’hui que l’Homme a déjà rejeté 500 giga­tonnes de CO2 dans l’atmosphère. Selon cette nouvelle étude, il suffirait de 500 giga­tonnes de plus pour que l’intégralité du sud de la calotte glaciaire fonde, le point de non-​retour. En tout, il faudrait un total de 2 500 giga­tonnes de CO2 rejetées pour que l’intégralité des glaces du Groenland fonde.

    La fonte de la calotte glaciaire s’accompagne d’un autre phénomène dévas­ta­teur pour la nature, l’élévation du niveau de la mer. La dis­pa­ri­tion de l’entièreté des glaces du Groenland entraî­ne­rait une élévation de 7 mètres. Sur les 10 dernières années, le niveau global de la mer a déjà augmenté d’un cen­ti­mètre à la suite de la fonte du Groenland. Si la fonte des glaces du globe continue à cette vitesse, ce niveau pourrait s’élever de 23 cm.

    Ces données ont été obtenues grâce à des simu­la­tions de climats, en variant les émissions de gaz à effet de serre entre 0 et 4 000 giga­tonnes, sur une période de 20 000 ans. Avec la neu­tra­lité carbone, la fonte des glaces serait beaucoup moins consé­quente que lorsque les modé­li­sa­tions uti­li­saient un taux de carbone élevé.

    Des consé­quences déjà visibles

    La dis­pa­ri­tion des glaces est déjà obser­vable. Entre 2003 et 2016, 225 giga­tonnes de glace fondent tous les ans. Plus la calotte fond, plus elle fond rapi­de­ment car son altitude diminue. En dépassant les 1 000 giga­tonnes de CO2 émis, la glace aura trop fondu et sera alors trop basse pour pouvoir se reformer. En 2022, les émissions de CO2 liées aux activités humaines étaient de 36,8 gigatonnes.

    Le rapport rejoint donc les inquié­tudes du sixième rapport du GIEC publié début avril et explique qu’il est urgent de ralentir au plus vite les émissions de gaz à effet de serre. En arctique, la fonte des glaces est trois à quatre fois plus rapide que dans d’autres endroits du globe, et si rien n’est changé, le point de non-​retour sera atteint d’ici 12 à 15 ans

    Lecornu : Un Premier ministre dans une France exacerbée

    Ce vendredi 26 septembre, le Premier ministre a fermé...

    Sébastien Lecornu : à peine nommé, déjà sous la pression de la rue

    Près de trois semaines après sa nomination, Sébastien Lecornu...

    Contrepoint n°38

    Lunettes anti-​lumière bleue : effi­ca­cité prouvée ou simple argument marketing ?

    À l’ère où nos yeux sont constamment rivés vers des écrans, la lumière bleue est désormais omniprésente dans notre quotidien. Face à cette surexposition,...

    Braderie de Lille : la ville face aux déchets

    La ville de Lille a déployé un dispositif record pour gérer les déchets accumulés pendant trois jours de fête. Malgré ces moyens, certains gobelets...

    Au fait, que deviennent vos coquilles de moules de la Braderie ? 

    Qui dit braderie de Lille, dit moules-frites. À la crème, à l’ail ou marinière ce sont plus de 500 tonnes de moules qui sont...