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    « Lille aide l’Ukraine » : rencontre avec un bénévole 

    Le 24 février 2022 marquait le début de la guerre entre l’Ukraine et la Russie. Beaucoup pensaient que l’armée ukrai­nienne serait balayée en quelques jours, et que le conflit serait rapi­de­ment remporté par l’armée rivale. Pourtant, plus de 365 jours plus tard, les combats ne sont pas terminés et des centaines de milliers de personnes cherchent un nouvel endroit où habiter. Rencontre avec Andy, qui a décidé de venir en aide aux victimes de la guerre. 

    Lorsque le conflit a débuté, Delphine Bartier et son mari Andy Sutcliffe ont décidé, avec plusieurs de leurs connais­sances, de se mobiliser pour aider les réfugiés ukrai­niens. Leur asso­cia­tion, qu’ils ont nommé « Lille aide Ukraine » avait pour objectif de collecter des dons, de trans­por­ter l’aide huma­ni­taire, de rapatrier des familles depuis la Pologne et de leur trouver des familles d’accueil en France. C’est Andy, ancien jour­na­liste bri­tan­nique et vivant actuel­le­ment à Lille, qui a initié l’élan bénévole. 

    En tant qu’ancien enquêteur, l’homme, qui vit en France depuis main­te­nant 5 ans, était conscient des problèmes existant dans l’est de l’Europe. Présent en Pologne quelques jours avant l’invasion de l’Ukraine, l’annonce du début de la guerre l’a énor­mé­ment touché. Aisé finan­ciè­re­ment, Andy aime se dire qu’il a les moyens d’aider les autres, il a donc souhaité par­ti­ci­per à aider les victimes. Après avoir fait le tour des magasins ukrai­niens et polonais à Lille, l’ancien jour­na­liste s’est rendu compte d’un problème : l’aide huma­ni­taire était dis­po­nible, mais aucun moyen n’était mis en place pour l’amener jusqu’à la zone de conflit. Il s’est alors proposé de conduire le premier convoi, a loué la plus grande camion­nette qu’il a trouvée, et est parti avec tout ce qu’il pouvait jusqu’à Varsovie. 

    Une expé­rience qui change la vie 

    Andy est ensuite entré en contact avec des orga­ni­sa­tions locales qui ras­sem­blaient les produits de premier secours afin de faciliter le relais des infor­ma­tions et la mise en place des convois. Grâce à l’association « Lille aide Ukraine », de nombreux chauf­feurs bénévoles ont permis de rapatrier des réfugiés de guerre en France. L’ancien jour­na­liste, lui, confie que le deuxième convoi qu’il a organisé est celui qui a changé sa vie. « Il y avait 20 réfugiés com­plè­te­ment paniqués à récupérer en Pologne. Il faisait froid, il neigeait, nous avions beaucoup roulé et c’est la première fois que je ren­con­trais des réfugiés. Les premières personnes qu’on a été chercher étaient une personne âgée, une personne d’une vingtaine d’années et un petit garçon. À eux trois, ils avaient deux sacs d’affaires, rien d’autre », explique-​t-​il avec émotion. 

    Si certains pensent que les gou­ver­ne­ments n’agissent pas assez pour aider les réfugiés, Andy, lui, affirme que l’État français a été très généreux. En plus du bouche-​à-​oreille, des appels aux dons et aux bénévoles via les réseaux sociaux, ainsi que l’aide de la presse pour relayer les infor­ma­tions, l’association « Lille aide Ukraine » a également pu compter sur l’Etat, qui les a aidés à ramener les victimes en sécurité, et qui a permis aux enfants de retourner à l’école. 

    Un an après le début du conflit, l’association est mise en veille par manque de moyens, de bénévoles et de temps. Cependant, Andy continue de penser aux victimes, et n’oublie pas toutes les personnes qu’il a ren­con­trées sur son chemin. Lorsqu’on lui demande ce qu’il retient de cette expé­rience, voici ce qu’il nous confie, en repensant aux 265 familles qu’il a aidées : « C’est vraiment très dur d’œuvrer aux côtés de réfugiés, ça change la vie… Mais je ne regrette rien, je le referais sans hésiter. » 

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