Dimanche 5 février, le musée du Terroir a organisé une fête de la Chandeleur pour les grands, comme pour les petits. Une occasion, dédiée non seulement au bien manger ensemble, mais aussi à l’apprentissage du savoir-faire artisanal d’avant la société de consommation. Reportage.
Du soleil, des jeux et des crêpes. Le printemps est dans l’air et pour l’accueillir, le musée du Terroir de Villeneuve d’Ascq revient à la tradition. Ce dimanche 5 janvier, sa direction a organisé une fête de la Chandeleur. Des grands, comme des petits se sont rendus au musée pour apprendre l’art de la crêpe auprès des meilleurs.
Des artisans chocolatiers et boulangers sont venus pour animer les ateliers cuisine, une coutume du musée du Terroir. Le but : montrer leurs recettes, à la fois délicieuses et faciles à faire. Parmi elles, des crêpes à la bière, une incontournable du Nord. Mais avec les vagues des visiteurs affamés, le maitre-artisan Jacky Beaucamp adopte une autre technique : « Débrouille-toi, il y a du monde à nourrir ! » Le résultat ne déçoit pas.
« L’atelier est super accessible à tous ! », nous partage Nathalie, une crêpe en forme d’étoile improvisée dans la main.
De l’autre côté de la cour, deux artisans-chocolatiers préparent la pâte à tartiner. Leur audience – une dizaine de mômes très impliqués – pèsent les ingrédients sur les balances de cuisine. « Deux – zéro – sept, » la cheffe indique le poids nécessaire des pépites aux chocolat à une de ses petits assistants, qui suit les ordres méticuleusement.
« Les enfants adorent ces ateliers ! C’est une bonne découverte pour eux, » sourit Stéphanie, une maman de trois.
Un projet engagé
Il s’agit de la toute première fête de la Chandeleur au musée du Terroir. Or, en matière de l’artisanat, cet établissement, qui met en avant la vie d’avant la société de consommation, est parmi les champions. « Nous organisons des ateliers des artisans tous les premiers dimanches du mois. Que ça soit sur des crêpes ou sur des métiers manuels, le but est de fabriquer. » nous explique Stéphanie Sanchez, la directrice du musée, « un autre objectif de nos ateliers c’est d’apprendre aux gens le savoir-faire à l’ancien, mais aussi de montrer comment économiser l’énergie et l’argent. C’est important, surtout en vue des contextes politique et économique d’aujourd’hui ». Comme quoi revenir aux racines permet de faire des économies, et pas celles de bouts de chandelle.