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    Tendance : des produits de seconde main sous le sapin

    En France, l’essor du marché de la seconde main ne fait qu’augmenter et convainc de plus en plus de monde. Mais quels sont ces magasins de seconde main, et quels sont leurs secrets ? Rencontre avec Justine Thiriez, créatrice du magasin Slowmod à Lille. 

    Il y a quatre ans, Justine a créé sa première boutique de vêtement de seconde main, Slowmod, à Lille. Avec sa devanture fleurie, le magasin attire l’œil et donne envie de s’y aventurer. Tout y est pensé pour faciliter le shopping, explique Justine « Tout est rangé par taille, couleur et caté­go­ries pour sim­pli­fier. » Ici, on retrouve à la fois des vêtements vintages mais aussi plus actuels, « l’idée c’est que cela puisse plaire au plus grand nombre de personnes pour que tout le monde passe à la seconde main. » 

    Juliette est la créatrice du magasin SlowMod à Lille ©Pauline Revercez

    Une histoire qui lui tient à cœur

    Pour Justine, ce magasin est le résultat d’une idée qu’elle a eue pendant sa grossesse « Quand j’étais enceinte de mon premier enfant, je voulais acheter des bodies en coton bio, mais quand j’ai vu le prix je me suis dit « c’est fou comme ça coûte cher » ». Son entourage lui propose alors des vêtements qu’ils avaient déjà, et c’est à ce moment-​là qu’elle se dit : « mais en fait la seconde main, c’est vieux depuis la nuit des temps. »

    Elle se lance alors le défi de ne rien acheter de neuf pendant un mois. Après avoir fait le tour des Emmaüs, elle décide de créer Slowmod, sa propre boutique de seconde main : « J’ai tout envoyé valser, et j’ai décidé d’ouvrir une boutique de seconde main pour les gens qui n’ont pas forcément envie de fouiller, pour que ce soit plus simple et pour aider à passer à la seconde main, » raconte-​t-​elle. 

    Une boutique acces­sible à tous. 

    Avec l’idée d’attirer le plus de monde, Justine a pensé à tous les porte-​monnaie : « j’avais l’impression que si on n’avait pas le budget, on ne pouvait pas mieux consommer. »

    Son but : être acces­sible, « je trouve que c’est injuste le vintage trop cher, donc on essaye vraiment de garder des prix acces­sibles. C’est un peu un prix psy­cho­lo­gique, selon moi » explique-​t-​elle. Dans sa boutique, il existe tous les prix, de 8 à 36€ pour les pièces clas­siques vintages. Seuls les manteaux, les pièces plus impor­tantes, peuvent être un peu plus chers. En ce qui concerne les vêtements actuels, c’est tout sim­ple­ment 60% du prix neuf. 

    Tous les vêtements de la boutique sont rangés par tailles, couleurs, et caté­go­ries ©Pauline Revercez

    Un projet solidaire

    En plus de vouloir être acces­sible, Justine travaille également avec LSI, Lille Sud Insertion, qui l’aide à retra­vailler les pièces trop abîmées. Une grande partie des vêtements de la boutique pro­viennent des centres de collecte où Justine rachète les pièces : « C’est un projet solidaire. Cela permet de pallier le salaire des personnes qui font le tri, qui sont des personnes en inser­tions. » 

    Mais ce n’est pas le seul endroit où elle déniche ses pièces vintages. Depuis un an et demi, Slowmod reprend les vêtements des par­ti­cu­liers en échange de bon d’achat, chaque mardi et jeudi. 

    Et dans cette sélection de vêtements, il y en a pour tous les goûts, homme comme femme : « On vise tout public. On a des mamans qui viennent avec leurs filles, des petites filles avec leur grand-​mère. J’adore parce que souvent, tout le monde trouve dif­fé­rents looks, dif­fé­rentes mor­pho­lo­gies ! » raconte-​t-​elle le sourire aux lèvres. 

    Chez Slowmod, il y a des vêtements pour tous les gouts ! ©Pauline Revercez

    Une chose est sûre, ce projet lui tient à cœur : « plus il y a de monde qui s’y met mieux c’est. Le but, c’est vraiment de montrer que la seconde main, c’est sympa, ça doit être un reflex. » Alors pourquoi pas, cette année, mettre de la seconde main sous le sapin et garder cette habitude pour la nouvelle année !

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