Le 20 mars aura lieu la 30e édition de la journée internationale de la francophonie. Retour sur une idée qui reflète une réalité en pleine expansion mais aussi qui est contestée. De Montréal jusqu’à Wallis et Futuna en passant par Ouagadougou, le français est la 5e langue la plus parlée au monde avec ses 320 millions d’utilisateurs sur 5 continents différents. Une définition stricte de ce terme serait probablement : « un ensemble de personnes qui parlent le français dans le monde, qu’il s’agisse de leur langue maternelle ou pas. » Cependant Clotilde Vigne, spécialiste de la francophonie et professeur certifiée de Lettres modernes a une autre définition : « C’est une exception culturelle qui défend la démocratie et les droits de l’Homme tout en défendant un particularisme et une identité propres face au mondialisme. »
Des origines aux menaces
La francophonie est célébrée le 20 mars car c’est la date d’anniversaire de la fondation de la première organisation francophone appelée l’Agence de coopération culturelle et technique (ACCT) en 1970. Celle-ci a pour but d’assurer la coopération entre les états francophones. Une tendance en hausse grâce à l’augmentation de la démographie en Afrique mais qui pourrait se voir menacer par le climat politique instable de certains de ces pays, par un manque d’enseignement dans les écoles pour former les jeunes à la langue et surtout par un manque de budget.