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    Les élèves de Seconde à la recherche d’un stage de fin d’année

    Ce lundi, une pla­te­forme a été ouverte par le gou­ver­ne­ment pour aider les élèves de seconde à trouver un stage. Cette expé­rience de deux semaines est à effectuer obli­ga­toi­re­ment au mois de juin pour tous les lycéens en filière générale et tech­no­lo­gique. Mais à seulement 15 ou 16 ans, il n’est pas toujours évident de trouver une entre­prise volontaire. 

    “1 jeune, 1 solution”. Voici le nom adopté par cette nouvelle pla­te­forme ouverte lundi 25 mars. Depuis cette année, tous les élèves de seconde générale ou tech­no­lo­gique ont l’obligation de trouver un stage de fin d’année. Ce stage devra avoir lieu entre 17 au 28 juin. Selon le ministère de l’éducation, “Il s’agit d’un stage d’ob­ser­va­tion qui pourra être effectué dans une entre­prise, une asso­cia­tion, une admi­nis­tra­tion, un éta­blis­se­ment public ou une col­lec­ti­vité territoriale”. 

    Le pari de la pla­te­forme gou­ver­ne­men­tale : accom­pa­gner les élèves dans leurs recherches. Sur le site, l’élève peut créer son compte rapi­de­ment, consulter les pro­po­si­tions de stage en fonction de son secteur et de ses envies, puis postuler. 

    Des élèves en difficulté

    À Airaines, du côté d’Amiens, l’association Atout Lire a été parmi les premiers à s’enregistrer sur la pla­te­forme pour accueillir des sta­giaires. Cette asso­cia­tion a publié une offre pour douze jeunes ayant envie de découvrir le monde de l’animation. “Nous avons choisi d’ac­cueillir des jeunes d’abord pour répondre à un besoin dans notre secteur” explique Philippe Poirel, président de l’association. Dans les zones rurales, peu dyna­miques, les élèves ont d’autant de mal à trouver des entre­prises d’accueil. En janvier, La Voix du Nord inter­ro­geait des lycéens sur l’avancée de leur recherche. « C’est carrément galère ce stage ! J’ai réussi à en trouver un dans l’école primaire où je suis allé, mais mes copains n’ont toujours rien ! » confiait Florian, élève en seconde au Lycée Estaires à Marcq-​en-​Baroeul. Du côté des familles, de nombreux parents s’inquiètent. Pour ceux qui ne disposent pas de réseaux, la tâche se com­plexi­fie davantage. Impossible de faire jouer ses contacts pour placer son enfant. 

    “Prendre un stagiaire, c’est gagnant-gagnant” 

    “L’objectif est d’aider l’étudiant” affirme Serhane, res­pon­sable du magasin JD Sport à Lille. Son éta­blis­se­ment a déjà pris des élèves en stage. Selon lui, le stage permet aux élèves de découvrir le milieu pro­fes­sion­nel. Si l’étudiant est dans un bon état d’esprit, il ne peut qu’apporter du plus à une entre­prise. “Les stages, c’est gagnant-​gagnant pour les sta­giaires et les employeurs” ajoute-t-il. 

    Néanmoins, toutes les entre­prises ne sont pas de cet avis. Selon les parents inter­ro­gés par La Voix du Nord, de nom­breuses entre­prises sont réti­centes à accueillir de très jeunes sta­giaires. Pas le temps, pas de personnel pour les encadrer : les raisons sont diverses. Les élèves essuient des refus et se démo­ra­lisent. La pla­te­forme annonce donc publier suf­fi­sam­ment d’offres pour satis­faire les 550 000 élèves concernés en France. 

    Stage en Seconde : bonne ou mauvaise idée ? 

    “J’ai tendance à souvent critiquer le gou­ver­ne­ment, mais cette fois-​ci, je trouve que c’est une bonne idée” raconte Philippe Poirel de l’association Atout Lire. Ancien ins­pec­teur de l’éducation nationale, Philippe ne voit que des bénéfices pour les élèves. Sur le papier, l’idée est belle : tenter de sen­si­bi­li­ser davantage les lycéens à la vie pro­fes­sion­nelle et de leur faire découvrir des métiers. Selon Gabriel Attal, “tous les pays qui réus­sissent mieux que nous en matière d’orientation, font faire beaucoup plus de stages à leurs élèves (…) parfois cinq ou six semaines de stage sur la scolarité”. 

    Pourtant, beaucoup s’in­surgent contre cette nouvelle ini­tia­tive. Les arguments sont nombreux. Pour certains, l’année de seconde est la seule où les élèves n’ont pas d’examen de fin d’année. Il faudrait donc leur laisser du répit. Le risque selon d’autres détrac­teurs est de creuser les inéga­li­tés entre les élèves. Si certains pourront être “pistonnés” et effectuer des stages enri­chis­sants, d’autres devront faire des choix par défaut, faute d’avoir trouvé une expé­rience dans un secteur qui les intéresse. D’autres sou­tiennent également que des ado­les­cents de 15 ou 16 ans, en pleine phase de déve­lop­pe­ment personnel, ne sont pas encore équipés émo­tion­nel­le­ment pour affronter le monde du travail. 

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