Plus

    Derniers articles

    Soprema cartonne grâce à ses isolants naturels

    Le marché de l’isolation est en pleine expansion. Une...

    Sénégal : l’ultime survivant de la Françafrique en sursis ?

    Ce 26 septembre à Dakar, la conférence de presse...

    Bientôt un bus à la rencontre des toxicomanes

    Le centre d’accueil et d’accompagnement à la réduction des...

    Boulogne-​sur-​Mer : Quelles sont les forces et fai­blesses du premier port de pêche de France ?

    En 2021, le port de Boulogne-​sur-​Mer a confirmé sa place de premier port de pêche de France et premier centre européen de trans­for­ma­tion des produits de la mer. Mais derrière ces bons chiffres se cache une réalité plus complexe. Décryptage.

    Les forces

    Une situation géo­gra­phique idéale.

    Le port de Boulogne jouit d’un empla­ce­ment de qualité. Il est situé dans le détroit du Pas-​de-​Calais, entre la Manche et la Mer du Nord, deux mers pois­son­neuses. Cette position lui permet d’être au cœur d’un triangle composé de Paris, Bruxelles et Londres. Pas moins de 100 millions de consom­ma­teurs vivent ici. Le port de Boulogne est le premier port de pêche en France. Avec 28 459 tonnes de poissons débar­quées en 2021, il fait mieux qu’en 2020 (hausse de 2 %). 

    Un regain d’activité qui se traduit sur le plan économique.

    Son chiffre d’affaires est désormais de 73,8 millions d’euros soit une aug­men­ta­tion de 13 % par rapport à l’année dernière. Le prix moyen de vente au kilo connait une hausse similaire pour atteindre 2,58 euros. Plus de 150 espèces de poissons, crustacés et cépha­lo­podes sont vendues en criée. 

    Une diversité de produits qui lui permet d’attirer de nombreux acheteurs.

    Parmi le palmarès des meilleures ventes, le maquereau accapare la première place pour la seconde année consécutive.

    La sole est l’un des poissons les plus appréciés des Boulonnais. © H. Tenot

    Les Défis

    Le problème des licences de pêche.

    Pour pouvoir pêcher dans les 6 – 12 miles, les eaux bri­tan­niques pois­son­neuses, les navires français doivent y justifier d’une activité régulière entre 2012 et 2016. Pour les petits bateaux, et les nouveaux arrivés depuis 2016, il est impos­sible de se soumettre à cette exigence. Les autorités bri­tan­niques refusent alors d’accorder le précieux sésame. Pour l’instant, une dizaine de bateaux ne l’a pas encore obtenu. En novembre dernier, Annick Girardin, ministre de la Mer, a annoncé un plan de sortie de flotte pour les pêcheurs qui seraient toujours dans cette situation. Coût de la mesure : entre 40 et 60 millions d’euros. 

    Les bateaux hol­lan­dais de la discorde

    Depuis plusieurs années, les pêcheurs bou­lon­nais accusent leurs homo­logues bataves de « piller » la Manche. Entre les Français, les Britanniques et les Hollandais, la densité de bateaux dans la Manche est très impor­tante et appauvrit donc les res­sources qui s’y trouvent.

    L’accueil des bateaux étrangers.

    Cette question crée des tensions entre mareyeurs et pêcheurs. Les premiers, qui ont déjà bloqué l’accès au port de navires hol­lan­dais, accusent les seconds de tra­vailler avec les concur­rents étrangers.

    L’avenir en poin­tillés des mineurs exilés de Lille

    Depuis plusieurs mois, chaque semaine, les Mineurs Non Accompagnés...

    Quatre idées de sorties à Lille

    Une série : Arcane La série d’animation basée sur l’univers...

    Au cœur de la soli­da­rité : ils viennent en aide aux mineurs de Bois Blancs

    Dans le quartier de bois blancs, à Lille, au...

    Contrepoint n°33

    Les maires et l’exécutif poussent vers une nouvelle taxe d’habitation

    Dans un contexte de déficit public chronique, le gouvernement Barnier a pointé du doigt les collectivités locales sur les dérives du budget. Pourtant, les...

    Black Friday : quatre produits stars, des prix et des surprises

    10 Jours avant le Black Friday du 29 novembre, de nombreuses promos sont déjà disponibles sur internet, notamment sur amazon. Est-ce vraiment le bon moment...