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    Colère et recueille­ment lors de la Journée du souvenir trans à Lille

    Lundi 20 novembre, à l’appel de plusieurs asso­cia­tions, une cin­quan­taine de Lillois se sont rassemblés place de la République en mémoire des personnes trans que la haine a tuées. Une commémoration emplie de colère qui appelle à la lutte contre les violences.

    Malgré le froid lillois qui s’installe, ils étaient nombreux place de la République pour la Journée du souvenir trans. Le but de cette journée : dénoncer les violences faites aux personnes trans­genres (personnes qui ne sont pas du genre qu’on leur a donné à la naissance) et se souvenir des victimes. « Je suis triste par rapport à l’état de nos droits. Encore récemment, le Premier ministre bri­tan­nique a déclaré qu’il était possible de nier nos exis­tences », explique Hélène, jeune femme trans­genre. Devant le congrès du parti conser­va­teur le 4 octobre, Rishi Sunak a déclaré « Un homme est un homme et une femme est une femme, c’est juste du bon sens ! »

    321 personnes trans assas­si­nées dans le monde

    Trans Murder Monitoring rapporte le meurtre de 321 personnes trans dans le monde entre le 1er octobre 2022 et le 30 septembre 2023. Alice, le micro en main, s’indigne : « À cette liste s’ajoutent au moins 58 suicides répertoriés, mais également tant d’autres vies arrachées par la haine. » En France, les chiffres de cette année sont indis­po­nibles. Mais il est important de rappeler que depuis 2008 les dis­cri­mi­na­tions et violences liées à l’identité de genre et à l’orientation sexuelle sont punies par la loi. Mais 14 ans plus tard, cette loi n’est pas suf­fi­sam­ment appliquée. Derrière les prises de paroles, deux personnes se faufilent et collent un message sur la fontaine : « On doit nos droits à des personnes trans, queer et racisées ». Une autre façon de se souvenir et de protester.

    Deux personnes collent un message sur la fontaine place de la République. © Marie Baranger

    De la colère à la lutte

    Les témoignages sont émouvants, mais la colère prend rapi­de­ment le dessus sur les larmes. Barbara Rockwell*, drag queen, en a marre : « J’ai été agressée quinze fois dans la rue. La rue n’est pas un espace sécurisé pour nous, personne trans. » Derrière cette colère, c’est un appel à la lutte qui ressort. Pour Hélène, la mission aujourd’hui « c’est de nous humaniser. On est souvent présenté comme des monstres par l’extrême droite. » Devant la foule, une jeune femme ajoute « Ça me fait plaisir de voir tout ce monde réuni aujourd’hui, car on est les artisans du chan­ge­ment. »

    *Son nom de scène.

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