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    Comment nourrit-​on les animaux à Nausicaá ?

    Chaque jour, il faut nourrir des milliers d’animaux à Nausicaá. Nous sommes allés à la rencontre de Denis et Maxime, les agents chargés de la bonne gestion du nour­ris­sage de ce dépar­te­ment stratégique.

    À 11 h 45, nous arrivons pile à l’heure pour le nour­ris­sage de la raie manta. Celle-​ci mange habi­tuel­le­ment du krills, de petits crustacés. Ils sont cependant menacés d’extinction, forçant les soigneurs à s’adapter à cette situation. « Depuis environ cinq mois, elle se nourrit de crevettes. On l’observe de très près pour s’assurer que cette ali­men­ta­tion lui convient. Pour l’instant, rien à signaler » explique Denis Tirmarche, res­pon­sable qualité en aqua­rio­lo­gie. Nourrir les poissons à Nausicaá, c’est également observer, anticiper, prévenir. « Lorsqu’on les nourrit, on en profite pour s’assurer qu’ils sont en bonne santé : on peut alors anticiper des maladies, ou même des com­por­te­ments d’agressivité. »

    Dans la chambre froide la tem­pé­ra­ture est de – 20°C ! © Chloé Gomes

    Un timing serré : « Il faut que ça bouge rapidement ! »

    La trame est simple : les aliments passent de la chambre froide à une autre pièce pour les laisser décon­ge­ler. « On ne garde pas les denrées plus d’un an. Le produit finit par s’assécher et la qualité devient mauvaise » précise Denis. Ensuite, direction la cuisine où les aliments sont préparés, découpés, nettoyés. « Les produits ne restent pas plus de deux jours dans les frigos en cuisine. » Enfin, tout est prêt : les poissons peuvent être servis. « Pour chaque animal, on a des bâtons, des planches, qui font des sons et ont des motifs dis­tinc­tifs afin qu’ils sachent quand s’approcher pour être nourris. »

    D’où provient la nourriture ?

    Depuis trois ans, l’aquarium est en par­te­na­riat avec le Groupe Delanchy, un trans­por­teur routier de produits ali­men­taires frais. Le poisson frais et les crustacés qui ne sont pas achetés par la grande dis­tri­bu­tion sont donnés à Nausicaá au lieu d’être jetés. « 80 % de notre nour­ri­ture provient du Groupe Delanchy. Ils nous four­nissent des oursins, des poissons, des homards… Tout cela doit rapi­de­ment être placé en chambre froide. Dès que les produits passent nos portes, ils deviennent offi­ciel­le­ment des poissons déclassés, des sous-​produits animaux de la catégorie 3. Ils ne peuvent alors plus être dis­tri­bués à l’homme », informe Maxime Ledée, ges­tion­naire technique et base de données.

    Les aliments sont mis dans des caisses spéciales afin de les décon­ge­ler plus vite. © Chloé Gomes

    Des dif­fi­cul­tés de stock économiques

    Il arrive également que le centre reçoive la nour­ri­ture direc­te­ment des Affaires maritimes : « Pour certaines espèces, il y a des quotas à respecter. Quand un pêcheur est contrôlé en surpêche, celle-​ci est saisie et envoyée à Nausicaá ! » En 2021, environ 22,6 tonnes de produits étaient issues de dons face à 18,1 tonnes d’achats. Même constat en 2022 : 29 tonnes de dons pour presque 23 tonnes d’achats. « Mais le démarrage a été compliqué depuis le début de l’année 2023 à cause des res­tric­tions. Ça fait un moment que nous n’avons rien reçu de la part de Delanchy. On s’oriente donc vers des poissons moins chers mais de très bonne qualité tout de même. » Nausicaá est également impacté par l’inflation. « Le prix des poissons a été multiplié par trois, parfois par cinq ! » confie Maxime.

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