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    Dans l’Audomarois, la colère des inondés n’est toujours pas retombée

    En visite dans l’Audomarois, ter­ri­toire touché par les inon­da­tions, le nouveau Premier ministre Gabriel Attal a prononcé un discours d’espoir aux sinistrés. Pour l’heure, ces derniers attendent surtout que le gou­ver­ne­ment agisse afin qu’un semblant de vie d’avant puisse reprendre…

    Gabriel Attal, nouveau Premier ministre, a voulu marquer le coup dès son arrivée à Matignon en se rendant dans le Pas-​de-​Calais ce mardi, où les inon­da­tions ont de nouveau causé d’importants dégâts. Il a rencontré des habitants et des com­mer­çants dévastés par ces évé­ne­ments et a tenu à les rassurer. « Personne ne va vous oublier », a‑t-​il déclaré à Clairmarais, commune de l’Audomarois. A quelques kilo­mètres de là, à Blendecques, l’une des communes les plus touchées par les inon­da­tions, des élus sont allés à la rencontre du Premier ministre pour témoigner du mécon­ten­te­ment des résidents. « Les habitants ont l’impression que rien n’est fait pour les aider et se demandent encore si des choses vont être mises en place », s’indigne le conseiller municipal de la mairie de Blendecques, Didier Papegay. Si l’eau n’inonde plus les rues de Blendecques grâce au travail des agents muni­ci­paux et des pompiers, les dégâts restent consi­dé­rables. « Lors des premières inon­da­tions, 700 habi­ta­tions avaient été touchées. Pour cette deuxième vague, l’eau est montée encore plus haut et, couplée au gel, ce sont cette fois-​ci 800 habi­ta­tions qui ont été endom­ma­gées », explique l’élu. Une situation qui exaspère les élus et des habitants se sentant délaissés. Sur le bureau du maire, les décla­ra­tions s’empilent et les coups de téléphone s’enchaînent.

    Dans l’impasse Roger Salengro de Blendecques, les inondés affichent leur mécon­ten­te­ment sur cette une banderole. © Victor Lamand

    Une impasse dans l’impasse…

    Au bout du fil, de nombreux sinistrés comme Nathalie. Sa maison avait résisté aux inon­da­tions du mois de novembre, mais n’a cette fois ci pas tenu le choc. Et pour cause l’impasse Roger-​Salengro dans laquelle elle réside, est une proie facile au débor­de­ment de la rivière de l’Aa. « Nous n’avons pas eu le temps de mettre à l’abri des choses essen­tielles tels que des albums photos. Ce sont des choses qui ne se rem­placent pas », s’attriste-t-elle. Depuis le début des inon­da­tions les maisons ne sont plus habi­tables et la plupart sont aban­don­nées. Pour les habitants, c’est la goutte de trop. Certains sou­haitent même faire table rase de leur passé et détruire com­plè­te­ment l’impasse. « Nos maisons ne valent plus rien, et même si l’on pouvait les vendre on n’a décidé que l’on ne le ferait pas. C’est bien trop dangereux. Nous ne sommes pas passés loin de la catas­trophe. » Les habitants de l’impasse Roger-​Salengro ont rencontré le président Emmanuel Macron en novembre dernier. « Il a dit qu’il nous soutenait, mais nous, on veut des mesures concrètes », affirme Joséphine. Plus que jamais, elle attend désormais que le Premier ministre agisse pour de bon. 

    Et les animaux dans tout ça ?

    Dans le Pas-​de-​Calais, aucune perte humaine n’est à déplorer. Ce n’est mal­heu­reu­se­ment pas le cas pour les animaux de compagnie. Plus d’une centaine de chiens et de chats ont péri dans cette montée des eaux. Pour ceux qui ont pu être sauvés, le choc émo­tion­nel est toujours bien présent. « Quand je reviens avec mes chiens dans l’impasse où était située ma maison, je dois les descendre de force de la voiture. C’est comme s’ils sentaient quelque chose. Ils ne peuvent même plus franchir le pas de la porte », explique Nathalie.

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