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    Des noms de rues rebap­ti­sés pour remettre les femmes en lumière

    Le 8 mars, c’est la journée inter­na­tio­nale des droits des femmes et, à cette occasion, des ini­tia­tives sont mises en place. Le collectif Place égale a profité de cette date sym­bo­lique pour frapper fort en rebap­ti­sant 344 noms de rues lilloises.

    Dans la nuit du 7 au 8 mars, on a pu voir fleurir des collages dans diverses rues de Lille. Des affiches de papier sous les panneaux indiquant les noms des rues. Elles ont toutes un point commun : ce sont à chaque fois des noms de femme écrits dessus et elles sont sys­té­ma­ti­que­ment pla­car­dées dans des rues portant des noms d’homme. Le collectif Place égale, fondé par une étudiante de 25 ans, en est à l’initiative. L’objectif de cette action est simple : rebap­ti­ser ces rues permet de redonner « la place hono­ri­fique » à des femmes qui ont eu des vies impor­tantes et qui se voient souvent effacées par leurs collègues masculins dans la mémoire collective.

    4,3 %

    Ce chiffre est celui du pour­cen­tage de rues de Lille qui portent le nom d’une femme selon le collectif. À l’opposé, 53,6 % de celles-​ci por­te­raient des noms d’hommes. Pourtant, il existe de nom­breuses femmes au destin et à la vie ins­pi­rants. Le collectif explique sur son Instagram qu’en nommant les rues par des noms d’homme, les femmes « ont tendance à être invi­si­bi­li­sées ». Il est vrai qu’en pri­vi­lé­giant le souvenir de per­son­nages masculins, on a effacé les femmes du souvenir et on renforce l’idée qu’il exis­te­rait plus de per­son­nages impor­tants qui étaient des hommes. Ce genre d’i­ni­tia­tives permet donc de remettre les femmes sur le devant de la scène et casse le cercle vicieux qui met des hommes en avant et permet à d’autres d’accéder à des postes impor­tants pour qu’ils fassent la même chose. Pour Maelig, créatrice du collectif : « Les femmes ont plus de mal à obtenir un poste important, et quand elles y arrivent, elles sont invi­si­bi­li­sées, oubliées et n’ont pas de place hono­ri­fique dans l’espace public, contrai­re­ment aux hommes ». Le problème viendrait notamment des poli­tiques qui, d’après Place égale, « peuvent donc choisir de mettre à l’honneur les femmes de manière équitable ». Il est vrai que, même après les projets de fémi­ni­sa­tion de rues annoncés il y a des années juste après #MeToo, seuls 6 % des rues portent un patronyme féminin en France. Lille est donc en dessous de la moyenne nationale. 

    Tout Sauf Banal, Enki Bilal

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