Plus

    Derniers articles

    Qui est Laura Müller, la première femme ingé­nieure de course en Formule 1 ?

    C'est officiel, Laura Müller devient la première femme ingénieure...

    La métropole lilloise n’a rien à envier à la Ville Rose

    En ce mois d’octobre, Lille se pare de rose...

    Au musée du Terroir, une fête de la Chandeleur « artisanale »

    Dimanche 5 février, le musée du Terroir a organisé...

    Djezon Matelot, un soldat au service de la foire

    Né dans une famille de forains, Djezon Matelot a grandi dans les manèges de la fête foraine, qui a lieu actuel­le­ment. Depuis quelques années, il est devenu militaire et a intégré la caserne de la citadelle. Il vit ses deux passions, à quelques mètres l’une de l’autre.

    Il n’est jamais vraiment loin de sa citadelle. Depuis tout jeune, Djezon Matelot déambule dans les allées de la foire aux manèges de Lille. Il a même fini par y tra­vailler comme serveur à la buvette familiale. « C’est une grande famille, on se retrouve ici une fois par an avec mon frère et mon cousin. J’y suis très attaché, on se connaît tous ». Une passion pour le contact humain, pour servir ceux qui comme lui, aiment l’ambiance des fêtes foraines. Le reste de l’année, les autres membres de la famille sillonnent les dépar­te­men­tales pour s’installer sur les autres évé­ne­ments tels que la Foire du Trône, à Paris. Pendant ce temps, le Lillois de 25 ans prend une autre route, non bien loin de son gagne-​pain. Il est militaire à la caserne de la citadelle. « Ça fait 9 ans que j’exerce cette pro­fes­sion. C’était mes deux passions, et main­te­nant, c’est mes deux métiers. Mais l’armée c’est mon plus grand rêve ».

    Le champs de Mars sonne creux

    Avec une vingtaine d’éditions à son actif, le militaire-​forain a toujours des étoiles dans les yeux quand il parle de cet événement qui se déroule jusqu’au 25 septembre. Mais cette année 2022 l’inquiète : « Avant les gens venaient ici en famille, passer des après-​midis ensemble. Maintenant les jeunes viennent seuls, c’est moins festif ». Interrogé sur les possibles raisons de cette situation, l’inévitable covid arrive très vite. « Depuis la pandémie, la situation n’est jamais revenue à la normale. Ça fait trois ans que la fré­quen­ta­tion est basse ». Seule la braderie semble atténuer l’inquiétude du côté des forains : « C’est notre espoir. Le retour de la braderie devrait nous offrir un beau week-​end, comme avant la pandémie, on l’espère. »

    L’inflation n’épargne personne, pas même la fête foraine.

    Impacté par la hausse des matières premières le prix des commerces a natu­rel­le­ment augmenté. Ça freine forcément certains clients. On a dû passer nos bières de 2,50€ à 3,50€, et les gens nous le disent, mais on n’a mal­heu­reu­se­ment pas le choix. Les bières, les frites… tout augmente, mais surtout l’essence néces­saire à l’acheminement des nombreux camions sur les foires.

    Quatre idées de sorties à Lille

    Une série : The Terminal List, un thriller à l’américaine Une série...

    Lille : face aux géants, les derniers cinémas indé­pen­dants de la métropole tiennent bon

    Au moment où Canal+ vient d'annoncer son intention de...

    Les friperies désta­bi­li­sées par la fast fashion

    En quelques années, la fast fashion a bouleversé le...

    Contrepoint n°39

    Les friperies désta­bi­li­sées par la fast fashion

    En quelques années, la fast fashion a bouleversé le paysage de la mode d’occasion. Des sacs entiers de vêtements Shein ou H&M arrivent chaque...

    Au Bénin, la lèpre tue deux fois : par la maladie et par la honte

    Sous le soleil brûlant de Pobè, dans le sud-est du Bénin, la poussière rouge recouvre toutes les routes, les murs, les visages. C’est ici,...

    La « mort sociale » des aînés, un mal français

    A l’occasion de la publication du troisième baromètre « Solitude et Isolement : quand on a plus de 60 ans en France », les Petits Frères...