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    Eco-​anxiété, entrée dans le monde pro­fes­sion­nel… comment surmonter le stress de la vie étudiante ?

    La vie étudiante est une période de tran­si­tion, et le chan­ge­ment, autant qu’il est grisant, peut être angois­sant. Sur ce point, la crise sanitaire n’a pas aidé : une étude publiée en janvier par deux cher­cheurs de l’Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM), alerte sur « une dété­rio­ra­tion alarmante de la santé mentale des étudiants comparée à la période pré-​Covid. »

    Cinq ans après la pandémie, la France panse encore ses plaies. Mais aujourd’hui, c’est le contexte géo­po­li­tique qui inquiète. Horreurs à Gaza, retour de Donald Trump à la Maison Blanche, président français va-​t-​en-​guerre… sur les
    3 025 Français inter­ro­gés en janvier 2025 par le think tank Destin Commun, 68 % consi­dé­raient le monde comme un endroit de plus en plus dangereux, contre 54 % en 2024. À la catho, Sarah, étudiante, s’inquiète, par exemple, de la recru­des­cence de l’idéologie fasciste aux États-​Unis et en Europe : « Je trouve que ça fait peur. Le fait que ça revienne main­te­nant, ça montre qu’il y a des personnes qui n’ont pas appris des erreurs du passé. » 

    Pour Chloé, étudiante en master de psy­cho­lo­gie, les jeunes sont moins sujets au fatalisme que les géné­ra­tions pré­cé­dentes : « Les jeunes ont le pouvoir de changer les choses, et un combat, peu importe la lutte, peut être une source d’angoisse. Ce qui est inté­res­sant, c’est ce qu’on fait de cette angoisse, est-​ce qu’on se mobilise contre la montée du fascisme par exemple. » 

    Agir pour déstresser

    Comme de nombreux jeunes dans le monde, Zoé, jeune active, est sujette à l’éco-anxiété : « Ce qui est stressant, c’est de se dire que tous les choix que je fais au quotidien ont un impact sur l’avenir de la planète. Alors je prends le problème à l’envers, et j’utilise ce stress comme un moteur pour changer les choses. Par exemple, cela fait 2 ans et demi que je suis végé­ta­rienne, et je prends très peu la voiture au quotidien. »

    Si vous êtes sujets au stress, la bonne nouvelle c’est que vous n’êtes pas le ou la première à passer par là. Claire Carrin, infir­mière au Centre poly­va­lent de santé uni­ver­si­taire de l’université catho­lique de Lille (CPSU), met un point d’honneur à le rappeler aux étudiants qui viennent la voir : « Le stress n’est pas une maladie, c’est quelque chose de normal et que l’on peut apprendre à gérer. »

    Ses conseils ; faire des breaks dans sa consom­ma­tion d’infos et ne pas hésiter à prendre de la distance avec les actua­li­tés qui peuvent être anxio­gènes, pour son propre bien. Elle recom­mande également de faire de l’activité physique, d’en discuter avec son entourage et surtout « de se rappeler que l’on n’est pas seuls dans cette situation. »

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