Plus

    Derniers articles

    Gare au Père Fouettard !

    Antithèse du Père Noël, le Père Fouettard fait pourtant...

    L’encre qui guérit les blessures 

    Le cancer du sein laisse des séquelles physiques et...

    Entre pes­si­misme et espoir comment Yann Arthus-​Bertrand voit le futur

    Yann Arthus-Bertrand est l’une des figures les plus connues...

    Entre le Cambodge et Lille : la cuisine de Sarika Sor

    Coriandre, gingembre, curcuma, galanga… toutes ces épices se mélangent au sein de la cuisine de Sarika Sor afin de former une cuisine unique. Un assem­blage entre produits du Nord et produits typiques Cambodgiens, qui lui a valu une place au sein de l’émission de cuisine Top Chef. 

    À seulement 29 ans, Sarika Sor a déjà eu mille vies. Des études de marketing en passant par l’IAE de Lille, puis une année de droit à Troyes. Pour au final se retrouver au sein du lycée hôtelier de Lille à 26 ans, alors que la moyenne d’âge était d’environ 16 ans. Une passion pour la cuisine qu’elle n’avait pas exploitée aupa­ra­vant, étant issue d’une famille où elle estime avoir été élevée « à la dure » , où l’échec n’avait pas vraiment sa place, où la cuisine n’était pas réel­le­ment une option. Malgré tout, il y a trois ans, elle a décidé de faire ce qui lui semblait le mieux pour elle et de mettre les mains au fourneau pour de bons. Une orien­ta­tion fruc­tueuse, qui lui a valu une place au sein de la brigade du chef bordelais Philippe Etchebest au sein du concours culinaire Top Chef actuel­le­ment diffusé sur la chaîne M6. Mais qu’en est-​il de sa cuisine ? 

    La Lille touch

    Durant ces trois dernières années, elle a eu l’occasion de peaufiner son style culinaire par le biais de dif­fé­rentes influences. Tout d’abord influen­cée par ses origines cam­bod­giennes, elle rend hommage à son pays à travers ses mets. Entre poisson grillé, aussi connu sous le nom de Trey Aing, ou encore la soupe de porc, la jeune femme travaille avec connais­sance ces produits de son enfance. Ajoutez à cela, une touche française qu’elle a eue l’occasion de découvrir durant ces expé­riences au sein de dif­fé­rentes tables. D’abord apprentie au res­tau­rant L’Arc, situé rue des Bouchers à Lille. Tenu par le chef Gaëtan Citerne, ori­gi­naire lui-​même de Lille dont la cuisine est très locale, accom­pa­gnée d’une carte renou­ve­lée toutes les semaines. Entre carbonade flamande bien connue de la région et pots au feu, version gas­tro­no­mique, Sarika Sor a eu l’occasion de découvrir une nouvelle cuisine, loin de ses origines. Est donc né le parfait mélange entre le Cambodge et le nord. Combinez les deux, mijotez avec passion et beaucoup de rigueur, le résultat n’est autre que Sarika Sor.

    Après cela, elle a eu l’occasion de per­fec­tion­ner sa technique au sein de l’équipe du Clarence, res­tau­rant étoilé également situé à Lille, dont la cuisine est dirigée par le chef Thibaut Gamba. Toujours très marquée par les tra­di­tions régio­nales et les produits locaux, Sarika Sor ne va pas être com­plè­te­ment dépaysé durant cette deuxième expé­rience. Clairement influen­cée par la cuisine du chef qu’elle considère beaucoup, de par sa manière de retrans­crire sa passion au travers de ses plats. Le Clarence propose une carte rappelant les plats d’antan et récon­for­tant du Nord, avec un certain penchant pour les produits de la mer qui plaît beaucoup à la jeune apprentie. De quoi lui permettre d’encore plus de s’épanouir dans une cuisine qui s’approche davantage de ses goûts culi­naires. Toutes ces expé­riences lui ont permis de déve­lop­per sa touche per­son­nelle qui a réussi à impres­sion­ner le chef Etchebest dans Objectif Top Chef. Aujourd’hui, elle relève un nouveau défi aux côtés de candidats aux expé­riences aussi riches et variées. Il s’agit main­te­nant de ne pas se laisser impres­sion­ner par la concur­rence rude de l’émission Top Chef et de garder en tête les conseils avisés appris durant ces dernières années ainsi que sa déter­mi­na­tion à réussir tout ce qu’elle entre­prend. 

    Le musée Magritte fait déjà peau neuve. Un nouveau visage qui séduit

    Après six mois de travaux, le musée Magritte a...

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution...

    Street Art : deux artistes qui égayent les quartiers

    Dans les rues de Bruxelles, le street art s’exprime...

    Contrepoint n°28

    Le musée Magritte fait déjà peau neuve. Un nouveau visage qui séduit

    Après six mois de travaux, le musée Magritte a rouvert ses portes le 7 octobre dernier, dévoilant un visage plus moderne et interactif. Une...

    Street Art : deux artistes qui égayent les quartiers

    Dans les rues de Bruxelles, le street art s’exprime abondamment. Ces fresques murales monumentales disséminées dans les quartiers sont porteuses de créativité et de...

    Le Cabaret Mademoiselle : des show incan­des­cents où les éti­quettes n’ont pas leur place !

    Néons violets, murs tapis de noir et petite scène étriquée, au Cabaret Mademoiselle, chaque week-end, la salle est rythmée par des perfomances plus détonnantes...