« Gare aux dérives »
Pascale, 73 ans, infirmière retraitée en soins palliatifs
Je suis contre car il pourrait y avoir des dérives. Les familles pourraient s’octroyer le droit de mettre fin aux jours d’un proche alors qu’il n’est pas en capacité de répondre. La loi Leonetti qui permet la sédation profonde lors de la fin de vie est déjà bien faite.
« Respecter la volonté des patients »
Emma, 19 ans, sans-emploi
Je suis pour du moment que cela respecte la volonté de la personne concernée. Il faudrait juste s’assurer que la personne était pour, si elle n’est plus consciente. Mais au final, on ne peut pas interdire à quelqu’un de mourir s’il le souhaite.
« Copier la Belgique »
Hervé, 64 ans, retraité
Je suis mitigé sur cette question. Tout dépend de comment cette loi sera construite. Je suis en revanche plutôt pour copier la Belgique sur ce qu’elle a mis en place sur la fin de vie. Leur législation sur l’euthanasie me semble juste.
« Cela relève du choix des individus »
Loïc, 35 ans, professeur
Je suis plutôt pour, cela relève du choix des individus. Mais des questions se posent sur quelles limites la loi instaurerait. C’est un sujet lourd. La loi qui autoriserait l’euthanasie doit bien cadrer le rôle de chaque professionnel intervenant dans cette affaire.