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    Dry january : qu’en pensent les jeunes Lillois ?

    Le mois du « Dry January » se termine. Ce défi, qui incite à ne pas boire d’alcool pendant un mois, ne manque pas de faire réagir des jeunes lillois, souvent exposés à sa sur­con­som­ma­tion par leur milieu social.

    La consom­ma­tion d’alcool est parfois excessive chez les jeunes. Le binge-​drinking (NDLR – le fait de consommer un nombre important de boissons alcoo­li­sées en peu de temps) en est l’une des prin­ci­pales preuves. Des jeunes ont décidé de repenser leur consom­ma­tion d’alcool, en relevant le défi du « Dry January ». L’objectif ? Ne pas boire de boissons alcoo­li­sées pendant tout le mois de janvier.

    Une première pour Angéline

    Angéline, 23 ans, qui tente le challenge pour la première fois cette année. « En décembre, je suis beaucoup sortie. Je fais le Dry January, car je veux me prouver que je peux sortir et profiter sans boire d’alcool. Je veux aussi vérifier quels effets cela peut avoir sur mon corps ». Et des effets, il y en a. « Depuis quelques jours, je dors un peu mieux la nuit, je me sens un peu mieux au quotidien, j’arrive à mieux me concen­trer. » Mais au-​delà des bénéfices per­son­nels, Angéline a influencé son cercle social : « j’ai un ami qui sur­con­somme. Mon exemple l’a motivé à boire moins, même s’il ne participe pas au défi ».

    Angéline, 23 ans, participe au Dry January la première fois. © A. Guillin

    « Une bonne idée, mais pas une nécessité »

    Malgré la culture du binge-​drinking, on voit certains jeunes se restreignent. Mathieu, 19 ans, boit 3 à 4 fois par semaine : « Dans mon cas, c’était plus compliqué avant. J’essaie de boire moins. Peut-​être qu’un jour, je ferai le Dry January. Mais si j’arrive à réduire ma consom­ma­tion, je ne vois pas forcément l’intérêt du challenge ». Sébastien, 19 ans, partage le même sentiment : « Chez moi, à la Réunion, je buvais beaucoup plus. Ici, mes études m’empêchent de sortir autant qu’avant. Je pense que ce défi est pour ceux qui ont un véritable souci avec l’alcool et ce n’est pas mon cas. » Roberta, une Vénitienne de 23 ans sourit : « Je pense qu’en Italie, ce challenge n’existe même pas ! Avant de venir en France, on faisait l’apéro tous les soirs avec mes potes. Ici, je ne bois presque pas. »

    Déclin de l’alcool

    En effet, malgré les idées reçues, la jeunesse n’est pas la catégorie d’âge qui consomme le plus d’alcool. Marc Sivery, infirmier dans le service addic­to­lo­gie du CHU de Lille, nous explique : « Les jeunes consti­tuent moins de 10% des patients reçus dans les urgences. Depuis 25 ans, il y a un déclin dans la consom­ma­tion d’alcool dans le pays. Cela peut être lié à une plus grande prise de conscience, y compris par le biais du Dry January ».

    Marc Sivery est infirmier dans le service d’addictologie du CHU de Lille. © CHU de Lille

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