Plus

    Derniers articles

    La pénurie de main-​d’œuvre se ressent jusque dans les trains

    À cause du manque de personnel, le prolongement de...

    L’Éducation nationale, mauvais élève en matière d’éducation à la sexualité

    Des marées violettes ont déferlé dans les rues de...

    Fans de Columbo ou juste de séries poli­cières : Poker Face est la série à regarder

    Depuis le 8 janvier sur la pla­te­forme TF1+, la série Poker Face, réalisée par Rian Johnson (connu notamment pour les films policiers A couteaux tirés et Glass Onion), fait un pari assez osé : reprendre le schéma de la fameuse série Columbo avec un per­son­nage féminin non détective. La question est donc la suivante : le pari est-​il tenu ?

    La reprise d’un concept qui fonc­tionne bien

    Si Poker Face est assez appréciée par les spec­ta­teurs, c’est sûrement parce qu’elle imite un concept bien connu par les fans de la série Columbo, une série mon­dia­le­ment connue qui met en scène le per­son­nage principal du lieu­te­nant Columbo, un policier de la brigade cri­mi­nelle de Los Angeles portant un vieil imper­méable et jouant le flic naïf pour berner les meurtriers. 

    En effet, ce qui a marché pour cette série est son concept original : montrer le meurtre et le meurtrier dès le début de l’épisode, si bien que le but du spec­ta­teur n’est pas de connaître l’i­den­tité du coupable, mais de savoir comment le policier va le coincer. 

    Poker Face reprend donc le même schéma, mais ce n’est pas une copie conforme de la série : l’his­toire a lieu à notre époque et non dans les années 60, le per­son­nage n’est pas un policier mais une femme en fuite mêlée malgré elle à des affaires de meurtre, et sa carac­té­ris­tique prin­ci­pale est d’avoir le pouvoir de savoir si une personne ment ou dit la vérité. 

    La série est plutôt agréable à regarder grâce à la patte de Rian Johnson : chaque épisode peut prendre des tournures sur­pre­nantes, le per­son­nage principal de Charlie Cale (joué par Natasha Lyonne) est attachant et a un super­pou­voir, et l’idée d’une enquê­teuse en road trip est plutôt inté­res­sante. De plus, la série adresse plusieurs clins d’œil à Columbo : le générique a la même typo­gra­phie, la même couleur jaune et la même façon de s’af­fi­cher, chaque épisode fait inter­ve­nir une « guest star », la série a un côté comique, et Charlie reprend certains codes du lieu­te­nant de police (la cigarette, certaines manies et la voiture en mauvais état). Ces res­sem­blances font que certaines personnes appellent cette série le « Columbo 2.0 ».

    Cependant, le jeu de Natasha Lyonne rend le per­son­nage de Charlie unique, les suspects ne sont pas toujours de la haute société (contrai­re­ment à Columbo), et la série innove sur certains points (les sujets de chaque épisode, la franchise de Charlie face au suspect, etc.).

    Des défauts à relever néanmoins

    Si la série permet de passer un bon moment, certains défauts sont quand même à relever : le scénario est répétitif, car à chaque début d’épisode Charlie arrive à un endroit où elle trouve un nouveau travail, et comme par hasard un meurtre se produit (à croire que le per­son­nage porte la poisse). L’autre point négatif est la chute de chaque épisode semble bâclée, peut-​être parce que l’épisode doit tenir en 44 minutes environ.

    Si la série a été plutôt bien accueillie, elle a aussi reçu des critiques, notamment à cause de la redon­dance du scénario, et là-​dessus la série ne changera sûrement pas par la suite : à la fin de la saison 1, on comprend que la deuxième saison reprendra le même schéma. 

    Le pari est-​il donc tenu par la série ? Pas vraiment : Poker Face a un bon potentiel, mais celui-​ci est gâché par ses défauts évidents. On peut la défendre en disant que dépasser la qualité de Columbo est com­pli­quée, surtout auprès des fans de la série, mais cette défense est insuf­fi­sante : Poker Face est sympa à regarder, mais elle ne restera pas dans les mémoires comme étant une grande série. 

    Le Festival ECOPOSS de l’université catho­lique de Lille fait son grand retour

    150 ans après sa création, l’Université catholique de Lille...

    Taxe Zucman : pourquoi divise-​t-​elle autant ?

    Plébiscitée par l’opinion, rejetée par une partie des élites,...

    Contrepoint n°38

    Le Festival ECOPOSS de l’université catho­lique de Lille fait son grand retour

    150 ans après sa création, l’Université catholique de Lille organise la deuxième édition de son festival tourné vers le futur, du 9 au 12...

    Dernier service, dernière fête : Grand Scène tire sa révérence rue de Béthune

    Samedi soir, le food court Grand Scène, au cœur de Lille, a vécu son ultime service avant de fermer définitivement ses portes. Quatre ans...

    Lille au rythme des saisons : ces évè­ne­ments qui animent la métropole toute l’année

    A Lille, chaque saison a son rendez-vous. Ces moments festifs, culturels ou populaires ponctuent la vie de la métropole et offrent aux habitants une...