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    Flow : Une aventure émo­tion­nelle et visuelle

    Avec son petit chat tout droit sorti d’un jeu vidéo, vous avez sûrement déjà vu passer Flow, ce film d’a­ni­ma­tion à la narration poétique et à l’a­ni­ma­tion innovante. Nominé plus d’une dizaine de fois, il continue de faire parler de lui. On vous explique pourquoi.

    Ce 28 mars 2025, lors de la 50ᵉ cérémonie des César, présidée par Catherine Deneuve, Flow rem­por­tait une nouvelle récom­pense dans la catégorie du meilleur film d’animation. Un événement, mais pas une surprise : Flow, sorti le 15 novembre 2024 et réalisé par Gints Zilbalodis, avait déjà remporté neuf dis­tinc­tions majeures ces derniers mois, dont le Golden Globe du meilleur film d’animation, le Cristal au Festival d’Annecy et le Grand Prix à Ottawa. Mais pourquoi un tel engouement ?

    Une histoire simple et puissante

    Celle d’un monde en mutation, où la nature reprend ses droits et les animaux doivent s’adapter à une planète bou­le­ver­sée par l’absence des hommes. Ces derniers, en plus d’avoir pro­ba­ble­ment causé leur propre extinc­tion, ont laissé derrière eux un envi­ron­ne­ment dévasté. Dans ce contexte, une montée accrue des eaux met en péril les animaux ter­restres qui retrouvent leur liberté dans un monde transformé.

    Le per­son­nage principal, un chat domes­tique, vit encore dans une maison aban­don­née. Habitué au confort des humains, il n’a jamais appris à chasser et se montre craintif. Face à l’adversité, il n’a pourtant d’autre choix que d’affronter ses peurs et de s’embarquer sur un bateau de fortune. À ses côtés : un capybara paresseux, un labrador joueur, un oiseau fier et un lémurien excen­trique. Des espèces qui, en temps normal, ne sont pas amenées à cohabiter. Malgré cela, ils sur­montent leurs dif­fé­rences et s’entraident, que ce soit pour trouver de la nour­ri­ture, pour se défendre ou pour repêcher le chat qui ne cesse de tomber à l’eau.

    Une immersion hors du commun

    Bien que ce soit un dessin animé, Flow ne donne pas la parole aux animaux. L’histoire se raconte à travers la musique, le bruit du vent, du clapotis de l’eau et les cris des animaux. Et après l’avoir vu : on confirme que c’est incroyable ! Pendant 1h23, on est trans­porté doucement à travers ce monde en mutation, par­ta­geant les peurs, les surprises et les incom­pré­hen­sions des aven­tu­riers à quatre pattes.

    Si l’a­ni­ma­tion de Flow est si fluide et immersive, c’est grâce à Blender, un logiciel 3D, et à son moteur EEVEE, qui gère la lumière et les textures en temps réel. Autre détail qui fait la dif­fé­rence : plutôt que de planifier chaque scène à l’avance, le réa­li­sa­teur a direc­te­ment intégré les per­son­nages dans l’environnement 3D et ajusté les plans caméra au fur et à mesure, créant cette impres­sion d’immédiateté.

    Un film innovant salué par la critique

    Son histoire touchante sublimée par ces prouesses tech­niques font vivement parler de lui. Le Monde décrit le film comme « un voyage sensoriel où la nature reprend ses droits avec une beauté mélan­co­lique » et il n’est pas le seul. Libération salue « une œuvre contem­pla­tive qui repousse les limites de l’animation tra­di­tion­nelle », tandis que Télérama évoque « un chef‑d’œuvre d’émotion pure, où chaque mouvement raconte plus que des mots ».

    Un triomphe pour Flow, qui s’impose comme une référence du cinéma d’animation moderne.

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