Plus

    Derniers articles

    À Lille, lorsque vous êtes en danger : « Demandez Angela ! »

    Selon le ministère de l’Intérieur, Lille était en 2020...

    La Vierge nau­to­nière, symbole pro­tec­teur et religieux des marins

    Connaissez-vous cette histoire ? Une statue de la Vierge...

    Objectifs du GIEC : « il faudrait un coup de baguette magique pour y arriver »

    Dans son dernier rapport, le GIEC a émis des...

    L’alcoolodépendance chez les jeunes : qu’en disent les statistiques ?

    La consom­ma­tion excessive d’alcool est un sté­réo­type étroi­te­ment associé à Lille. Il est appuyé par la culture étudiante de la ville, qui encou­ra­ge­rait les soirées et l’hyperalcoolisation. Marc Sivery, infirmier dans le service d’addictologie du CHU de Lille, dément ces clichés et fait un point sur la consom­ma­tion d’alcool chez les jeunes nordistes.

    Il est vrai, les jeunes consomment beaucoup d’alcool. Il est aussi vrai que cette tendance a beaucoup diminué ces 25 dernières années. C’est ce que nous explique Marc Sivery, infirmier dans le service addic­to­lo­gie du Centre hos­pi­ta­lier uni­ver­si­taire de Lille (CHU Lille) : « En France, il y a une aug­men­ta­tion des gens qui n’ont jamais consommé d’alcool. » Marc Sivery explique que cela est dû à un certain nombre de raisons : la religion, la phi­lo­so­phie per­son­nelle, des nouveaux cadres normatifs chez les jeunes, mais aussi le fait que les parents consomment beaucoup moins d’alcool aujourd’hui qu’auparavant, ce qui a une influence directe sur les enfants.

    En ce qui concerne l’addiction, les jeunes font partie des moins touchés, malgré la culture de binge-​drinking (NDRL – une consom­ma­tion excessive d’alcool en peu de temps). « Parmi les personnes alcoo­lo­dé­pen­dantes en France, seulement 2,3% sont des jeunes de 18 – 24 ans. Cette tendance est beaucoup plus marquée chez les plus âgés, notamment chez les 65 – 75 ans, qui en consti­tuent 26%. »

    Alors que l’alcoolodépendance ne touche qu’une petite partie des jeunes, il est important de rester vigilant par rapport à sa consom­ma­tion. « Le stresse qui arrive avec le début des études et de la vie adulte pourrait conduire certains à sur­con­som­mer, dans une tentative « d’alléger la pression ». Le fait de commencer à boire très jeune, avant la majorité, augmente aussi le risque de déve­lop­per l’alcoolodépendance plus tard dans sa vie. Bien sûr, si on boit plus de 10 verres par jour, l’habitude pourrait conduire à une éven­tuelle alcoolodépendance ».

    Des risques de santé, des risques de sécurité

    Mis à part les maladies connues, comme la cirrhose, l’alcool pourrait avoir des effets néfastes sur le déve­lop­pe­ment physique et psychique d’un jeune, qui ne se termine qu’à 25 ans. « La sur­con­som­ma­tion pourrait diminuer les sub­stances grises dans le cerveau. Elle pourrait éven­tuel­le­ment provoquer des troubles psy­cho­so­ciaux. Elle est une cause impor­tante d’anxiété. »

    Marc Sivery ajoute que la conduite sous les effets d’alcool est une des causes prin­ci­pales de la mortalité des jeunes en France. « Un quart des accidents sont provoqués par les personnes de 18 – 39 ans ayant consommé de l’alcool ».

    Le musée Magritte fait déjà peau neuve. Un nouveau visage qui séduit

    Après six mois de travaux, le musée Magritte a...

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution...

    Street Art : deux artistes qui égayent les quartiers

    Dans les rues de Bruxelles, le street art s’exprime...

    Contrepoint n°28

    La rue d’Aerschot, vitrine de la pros­ti­tu­tion à Bruxelles

    Le 2 avril, une nouvelle loi concernant la prostitution a été votée par le gouvernement belge. Une avancée historique qui devrait aider les travailleuses...

    Le Cabaret Mademoiselle : des show incan­des­cents où les éti­quettes n’ont pas leur place !

    Néons violets, murs tapis de noir et petite scène étriquée, au Cabaret Mademoiselle, chaque week-end, la salle est rythmée par des perfomances plus détonnantes...

    Bruxelles, ville 30 km/​h : toujours une bonne idée ?

    Mise en place en 2021 par la ministre écologiste de la Mobilité, Elke Van Den Brandt, la zone de circulation à 30 km/h est...