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    Goalball : un sport qui change le regard sur le handicap

    Le goalball, ce sport para­lym­pique méconnu, attire de plus en plus d’adeptes depuis les Jeux Paralympiques de Paris 2024. À travers la décou­verte de cette dis­ci­pline pour défi­cients visuels, se dessine une évolution plus large de la place de l’han­di­sport dans la société.

    Ils sont une poignée ce soir-​là dans le gymnase, masques sur les yeux, concen­trés sur le bruit du ballon. Le goalball, sport collectif spé­cia­le­ment conçu pour les défi­cients visuels, repose entiè­re­ment sur l’ouïe et l’o­rien­ta­tion spatiale. Chaque joueur doit défendre son but en se jetant au sol pour arrêter un ballon sonore lancé par l’équipe adverse. Pour Boualem Bensalem, membre du comité régional han­di­sport, cette dis­ci­pline est bien plus qu’un simple sport : « Il y a une vraie convi­via­lité. Certains viennent surtout pour le lien social, pour voir du monde, partager un bon moment. »

    Un sport en plein essor

    Boualem a découvert le goalball il y a quatre ans, d’abord en tant qu’ar­bitre puis comme adjoint du coach. « Mon collègue était entraî­neur de l’équipe de France, il m’a invité à venir voir… et j’ai fini par essayer. » Depuis, il a intégré l’équipe comme joueur et accom­pagne son déve­lop­pe­ment sur le ter­ri­toire. Les Jeux Paralympiques de Paris ont marqué un tournant pour l’han­di­sport. Pour Boalem, l’é­vo­lu­tion est indé­niable : « Depuis l’été dernier, on reçoit énor­mé­ment de demandes d’in­ter­ven­tion. Des écoles, des entre­prises, des asso­cia­tions… même des prisons. Il y a un vrai intérêt pour les para­sports. » Cet engoue­ment se traduit aussi par une meilleure média­ti­sa­tion et une présence accrue des bénévoles. « Avant, on avait du mal à recruter. Maintenant, on peut être sept ou huit à encadrer une séance. »

    Boualem Bensalem, membre du comité régional han­di­sport. © Maxence Brillant

    Un déve­lop­pe­ment accru après les JO

    Mais si la visi­bi­lité s’a­mé­liore, le chemin reste long. « On utilise les réseaux sociaux, le bouche-​à-​oreille… mais il y a encore beaucoup à faire pour pro­mou­voir ces dis­ci­plines. » Pourtant, les men­ta­li­tés évoluent : « Avant, on voyait des personnes han­di­ca­pées qui faisaient du sport. Aujourd’hui, on voit d’abord des athlètes. » Une bascule qui permet aux joueurs de se sentir plei­ne­ment reconnus. L’innovation joue aussi un rôle clé. À Provins, un gymnase connecté permet désormais de créer des terrains de goalball grâce à des pro­jec­tions numé­riques. Une avancée tech­no­lo­gique qui rend ces dis­ci­plines plus acces­sibles et favorise l’inclusion. Cet héritage des Jeux pourrait bien trans­for­mer dura­ble­ment la place du han­di­sport. Pour Julien Vasseur, entrai­neur, l’ob­jec­tif est clair : « On espère que cet intérêt va durer. Que le regard sur le handicap continue de changer. » Au-​delà de la per­for­mance, le goalball et l’en­semble des para­sports s’im­posent comme des leviers puissants d’in­clu­sion sociale. Pour infor­ma­tion, la seconde phase des cham­pion­nats de France féminin de goalball se tiendra les 17 et 18 mai prochains au CREPS de Wattignies.

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