C’est la troisième mobilisation depuis le début du mois d’octobre. Ce jeudi 10 novembre, quelques centaines de manifestants se sont élancés de la porte de Paris pour défendre une hausse des salaires face à l’inflation. La protection du pouvoir d’achat, des retraites et du droit de grève font aussi partie des revendications.
Un combat d’ampleur
Au départ du cortège, l’ambiance est à la fête. Les manifestants sont venus entre amis et la musique festive donne le rythme. Mais le combat reste d’ampleur et les nombreux syndicats ayant répondu présents à l’appel de la CGT sont déterminés. Dans le cortège, professionnels de santé, cheminots, ouvriers agricoles, ou encore professeurs se côtoient. Véronique, infirmière du travail et membre du Syndicat National des Professionnels de la Santé au Travail (SNPST), dénonce ses conditions de travail : « À cause des réformes incessantes, on ne peut plus travailler correctement. On doit faire du chiffre, mais on perd l’humain, on ne peut plus prendre le temps de s’intéresser au salarié. »
« Cette grève est une grève de bon sens »
La jeunesse aussi est concernée. Pour Madhi, étudiant et militant La France Insoumise : « On réclame une hausse des salaires, la fin de la précarité, et plein d’autres choses. En bref, on défend tout ce que le gouvernement devrait faire mais qu’il ne fait pas. » La Jeunesse Communiste du Nord est également présente. Pour Pierre, responsable départemental, « La jeunesse subit de plein fouet la hausse des salaires et la subira encore demain. On a aussi notre mot à dire sur l’avenir, ça nous préoccupe. » Ce mouvement de grève relève tout simplement « du bon sens ».