Plus

    Derniers articles

    Gaspillage ali­men­taire : les Français jettent, Too Good To Go récupère

    L'application Too Good To Go « zéro gaspillage »...

    USA : Trump décroche haut la main une seconde présidence

    C’est la fin d’une course effrénée qui a été...

    Les jeunes permis et les voitures puis­santes visés par une nouvelle loi

    Rue Léon Gambetta à Lille, il ne reste rien...

    Jérémy Defossez, le cor­don­nier des sneakers

    Depuis janvier 2022, Jérémy Defossez s’est lancé dans le nettoyage de baskets. Pour lui, c’est une alter­na­tive ambi­tieuse pour lutter contre la sur­con­som­ma­tion. En redonnant de sa superbe à des speakers abîmées ou en sale état.

    « Je nettoyais déjà mes baskets à 12 – 13 ans. » Jérémy Defossez a s’en doute crée son business sans le savoir durant son ado- lescence. Mais depuis le début de l’année, ce tren­te­naire a sauté le pas et recon­di­tionne des sneakers qui auraient pu finir leur route à la poubelle.

    Immersion dans l’univers d’un artiste

    On a à peine descendu quelques marches menant à son atelier, que l’odeur du cuir et du daim emplit nos narines. Au sous- sol, les produits d’entretien de sneakers sont soi­gneu­se­ment rangés aux côtés des pré­cieuses baskets de ses clients. « Chaque semaine, je reçois une dizaine de paires » se félicite ce cor­don­nier des temps modernes. Il agît de la même façon avec chaque basket. D’abord une analyse pour estimer les dégâts. Vient ensuite le nettoyage en pro­fon­deur et une finition pour faire rayonner ces vieilles paires. Le tout avec des produits naturels et respec- tueux de l’environnement.

    Le nettoyage de sneakers est un travail précis et délicat. © Victor Demarcy

    Le gain de temps qu’il apporte à ses clients ; une vraie avancée éco­lo­gique selon lui

    Quelle est la moti­va­tion de ses clients ? « Les clients me contactent avant tout d’un point de vue éco­no­mique car la sneaker coûte cher et surtout parce que je leur fais gagner du temps » clame l’entrepreneur. Avant de compléter « Dès qu’on apporte une plus-​va- lue aux gens, ils s’intéressent beaucoup plus à la question de l’écologie. » En France, pas moins de 64 % des Français ont chez eux, ces fameuses chaus­sures. Les Français possèdent même en moyenne quatre paires de sneakers dans leur dressing. En 2021, 600 millions de paires ont été jetées à la poubelle, soit une toutes les neuf minutes.

    Petite histoire de la sneaker

    Plus qu’un phénomène de mode, la sneaker s’est invitée dans les tenues de bons nombres de Français depuis plusieurs décennies. Qu’importe le style, l’âge ou la tenue, la basket se marie avec tout, mais où est-​elle née ? Apparue en 1917 aux États- Unis, la chaussure en caou­tchouc (matériel le plus souvent utilisé pour réaliser les paires) n’a cessé de se déve­lop­per. Le terme sneakers lui, provient du verbe anglais « to sneak » qui signifie se déplacer silen­cieu­se­ment, rapport à cette fameuse semelle en caou­tchouc, réputée peu bruyante.

    Au fait, que deviennent vos coquilles de moules de la Braderie ? 

    Qui dit braderie de Lille, dit moules-frites. À la...

    À Lille, des « safe places » contre le har­cè­le­ment pendant la Braderie

    Pour la première fois, Ilévia et la Ville de...

    Braderie de Lille : quand la fête bascule à l’excès

    Chaque année, la Braderie de Lille attire des centaines...

    Contrepoint n°37

    Au fait, que deviennent vos coquilles de moules de la Braderie ? 

    Qui dit braderie de Lille, dit moules-frites. À la crème, à l’ail ou marinière ce sont plus de 500 tonnes de moules qui sont...

    Braderie de Lille : quand la fête bascule à l’excès

    Chaque année, la Braderie de Lille attire des centaines de milliers de visiteurs venus chiner, festoyer et profiter de l’ambiance unique. Mais derrière les...

    Braderie : « La journée je dors, et le soir je ressors !»

    Symbole de la rentrée lilloise, la Braderie attire chaque année toujours plus de visiteurs. Pourtant, derrière le rendez-vous phare des brocanteurs, la fête semble...